Canada-USA Les Capitales - 2018 - 24 septembre
Lundi 24 septembre 2018 - Québec
Dès 6 h 00, nous sommes réveillés, décalage horaire oblige ! Nous ne restons pas au lit. Nous avons la possibilité de nous faire du café dans la chambre, nous regardons un peu la télé et nous préparons tranquillement. Nous allons ensuite prendre le petit déjeuner au sous-sol de l'hôtel. Tout de suite, nous avons conscience d'avoir traversé l'Atlantique : les viennoiseries industrielles, les muffins , les bagels et le pain sont encore dans leurs emballages en plastiques. Il y a aussi des barquettes de confiture, de margarine et de Philadelphia. Des grill-pain sont à notre disposition ainsi qu'un réfrigérateur avec du lait, un distributeur de jus de fruits,des céréales, des thermos de café ou eau chaude pour le thé, des fruits. La vaisselle est en plastique jetable.
Après le petit déjeuner, comme ce n'est pas encore l'heure de rendez-vous, nous partons marcher sur les boulevards aux alentours de l'hôtel Le Voyageur. Nous rencontrons quelques écureuils et nous amusons à regarder la carte d'un restaurant de poutines. La poutine est un mets de cuisine québécoise composé, dans sa forme classique, de trois éléments : des frites, du fromage cheddar en grains et de la sauce brune. La poutine tire son origine du Centre-du-Québec à la fin des années 1950. Longtemps ridiculisée et utilisée pour représenter de manière caricaturale, voire péjorative, la société québécoise, la poutine est maintenant en vogue. De nos jours, elle se voit offerte sous différentes formes, intégrant divers condiments, et fait avec des ingrédients autres que ceux utilisés à la base de la poutine classique (Source Wikipédia).
A notre retour, il est temps de monter dans le bus et nos démarrons à 9 h 20 en direction de la vieille ville de Québec. Tout est grand, immense, gigantesque : les routes, les camions, les voitures (les "Minis" sont vraiment minis et la Fiat 500 est une puce), les camping-cars, les caravanes, les aires d'autoroute, les centres commerciaux....
Une guide locale nous attend Place Royale pour nous faire visiter la vieille ville pendant plus de deux heures. Elle s'appelle Odette et ça a été un super chouette visite.
En arrivant aux abords du Vieux Québec, votre regard est automatiquement attiré par le Château Frontenac qui se dresse sur un promontoire, le Cap Diamant, et surplombe le fleuve Saint Laurent et la terrasse Dufferin (longue promenade en bois et belvédère le long du fleuve). Ce n'est pas un château mais un hôtel (le plus photographié au monde) dont la construction a commencé en 1892 mais la tour centrale n'a été érigée qu'en 1926.
Nous commençons la visite par la basse ville pour admirer d'anciennes habitations. Que ce soit sur la rue du Petit-Champlain ou autour de la place Royale, l’influence française se voit partout : Les maisons à deux ou trois étages recouvertes de crépi, les lucarnes saillantes, les murs mitoyens surélevés en guise de coupe-feu, les toits à deux versants et les larges cheminées qui dominent le ciel font presque croire qu’on se trouve en France.
Nous atteignons ensuite la Place Royale qui déborde d'histoire. Lors de son arrivée en 1608, c’est à cet endroit que Samuel de Champlain a construit son « Abitation », qui servait à la fois de fort, de magasin, de poste de traite et de résidence. L’église Notre-Dame-des-Victoires (que nous n'avons pas pu photographier à cause d'un contre-jour - j'ajoute quand même une image trouvée sur le net...), aussi à la place Royale, fût quant à elle construite en 1688, ce qui en fait la plus vieille église en pierre d’Amérique du Nord. Ce décor féerique donne l’impression de remonter dans le temps.
Nous admirons la gigantesque fresque des Québécois qui raconte l’histoire de la ville en rendant hommage à une quinzaine de figures marquantes de l’histoire de Québec et en honorant plusieurs auteurs et artistes.
Puis nous déambulons dans les rues, telles que la rue du Petit-Champlain, très commerçante, la rue Sainte Anne, avec une suite d'auberges et restaurants, ou la rue du Trésor, où une multitude de peintres exposent et vendent leurs œuvres, nous allons voir l'hôtel de ville, le Séminaire, nous entrons dans la Basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec. Construite en 1647, c'est la deuxième église la plus vaste de Québec. Notre-Dame de Québec est le plus ancien siège diocésain en Amérique au nord du Mexique. C'est aussi l'église de la plus vieille paroisse d'Amérique du Nord. Elle est la première église à être élevée au rang de basilique mineure par le pape Pie IX en 1874.
Nous reprenons le bus que voici avec Jonathan, le guide accompagnateur, et Odette, la guide de la ville de Québec :
Nous allons voir l'hôtel du Parlement qui est malheureusement en travaux mais nous avons pu prendre quelques photos.
Puis nous quittons Odette et nous dirigeons vers le village huron à une demi heure de route pour le repas. En apéritif, nous avons le choix entre bière ou caribou (kir au sirop d'érable). Il nous est servi une soupe aux graines de tournesol accompagnée de petits pains au maïs, ensuite ce sont des brochettes de wapiti haché avec du riz sauvage et des légumes. En dessert, nous avons un gâteau à la vanille avec un caramel au sirop d'érable. Plus de doutes, nous sommes bien au Canada. Après le repas, nous visitons le village (hélas un peu trop artificiel) pour nous représenter les habitations et les coutumes des hurons il y a de ça 400 ans. Nous finissons évidemment par la boutique soi-disant d'artisanat mais où tout est très cher. Je voulais acheter un attrape-rêves mais les prix m'en ont dissuadée.
Nous reprenons le bus pour aller à la chute Montmorency. Le chauffeur nous a déposé auprès du Manoir Motmonrency qui est un très beau restaurant avec salons de réception. Nous empruntons une promenade de bois qui longe la falaise jusqu'au pont suspendu au-dessus de la chute d'où nous pouvons admirer le fleuve Saint Laurent et l'île d'Orléans, ainsi que le pont qui permet de s'y rendre. Nous passons par le belvédère de la Baronne. La chute domine le paysage avec ses 83 m de hauteur, soit 30 m de plus que les chutes du Niagara. Sur le pont, c'est impressionnant de sentir la chute gronder intensément sous nos pieds. Notre temps de visite ne nous permet pas de tout faire mais il y a un escalier panoramique de 487 marches pour se rendre au pied de la chute. Il y a également trois parcours de via ferrata ainsi qu'une double tyrolienne de 300 mètres.
Avec le bus, nous traversons le pont au-dessus du fleuve pour nous rendre sur l'île d'Orléans qui est très agricole. De très belles maisons qui datent des 17ème et 18ème siècles s'offrent à notre regard ainsi que de nombreuses cultures. Partout, il y a des auto-cueillettes de pommes, courges, citrouilles et fraises. Les noms des villages sont très "pieux" : Sainte Pétronille, Saint Laurent, Saint Jean, Saint François, Sainte Famille, Saint Pierre... Nous faisons un arrêt au bout de l'île d'où l'on voit Québec dans les reflets du soleil.
Retour au Vieux Québec où le chauffeur nous dépose près du Château Frontenac pour un quartier libre de 17 h 30 à 20 h 30. Nous commençons par nous rendre à l'office de tourisme où une employée très motivée nous donne plans et guides de Québec mais aussi de Montréal et en nous donnant maints détails pour occuper notre temps. Nous nous promenons d'abord sur la Terrasse Dufferin qui surplombe le fleuve et où de nombreux habitants et touristes déambulent. Nous passons dans la rue Sainte Geneviève où il y a de nombreux hôtels déjà décorés pour Halloween, puis les rues commerçantes Saint Jean et Saint Louis où nous cherchons un restaurant. Nous regardons toutes les cartes et force est de constater que c'est très cher. Finalement, c'est au bout de la rue, près de la porte Saint Jean, que notre choix se porte sur la pizzeria d'Youville où les tarifs sont un peu plus abordables : 21$CAN pour une pizza et une pinte de bière. Gégé choisit aux quatre viandes et moi au saumon fumé et brie. La bière est très bonne et les pizzas aussi ! Nous sommes bien repus.
Nous cherchons ensuite un tee-shirt pour notre fils. Nous entrons dans un magasin de sports où il y a des maillots de la NBA de l'équipe de Toronto. Ici encore, ça coûte très cher 145$CAN. Nous renonçons. Dans les magasins de souvenirs, la qualité et les tailles des T-shirts ont des différences considérables. De plus, l'origine est parfois suspecte, nous n'allons quand même pas acheter un T-shirt canadien "made in China". Nous trouvons ensemble un magasin un peu plus spécialisé et finissons par acheter deux T-shirts identiques, sauf pour la couleur, pour nos deux fils. Nous continuons à marcher en cherchant des endroits à l'abri du vent jusqu'à ce que le bus arrive. Retour à l'hôtel, douche et au lit.
Après le petit déjeuner, comme ce n'est pas encore l'heure de rendez-vous, nous partons marcher sur les boulevards aux alentours de l'hôtel Le Voyageur. Nous rencontrons quelques écureuils et nous amusons à regarder la carte d'un restaurant de poutines. La poutine est un mets de cuisine québécoise composé, dans sa forme classique, de trois éléments : des frites, du fromage cheddar en grains et de la sauce brune. La poutine tire son origine du Centre-du-Québec à la fin des années 1950. Longtemps ridiculisée et utilisée pour représenter de manière caricaturale, voire péjorative, la société québécoise, la poutine est maintenant en vogue. De nos jours, elle se voit offerte sous différentes formes, intégrant divers condiments, et fait avec des ingrédients autres que ceux utilisés à la base de la poutine classique (Source Wikipédia).
A notre retour, il est temps de monter dans le bus et nos démarrons à 9 h 20 en direction de la vieille ville de Québec. Tout est grand, immense, gigantesque : les routes, les camions, les voitures (les "Minis" sont vraiment minis et la Fiat 500 est une puce), les camping-cars, les caravanes, les aires d'autoroute, les centres commerciaux....
Une guide locale nous attend Place Royale pour nous faire visiter la vieille ville pendant plus de deux heures. Elle s'appelle Odette et ça a été un super chouette visite.
En arrivant aux abords du Vieux Québec, votre regard est automatiquement attiré par le Château Frontenac qui se dresse sur un promontoire, le Cap Diamant, et surplombe le fleuve Saint Laurent et la terrasse Dufferin (longue promenade en bois et belvédère le long du fleuve). Ce n'est pas un château mais un hôtel (le plus photographié au monde) dont la construction a commencé en 1892 mais la tour centrale n'a été érigée qu'en 1926.
Nous commençons la visite par la basse ville pour admirer d'anciennes habitations. Que ce soit sur la rue du Petit-Champlain ou autour de la place Royale, l’influence française se voit partout : Les maisons à deux ou trois étages recouvertes de crépi, les lucarnes saillantes, les murs mitoyens surélevés en guise de coupe-feu, les toits à deux versants et les larges cheminées qui dominent le ciel font presque croire qu’on se trouve en France.
Nous atteignons ensuite la Place Royale qui déborde d'histoire. Lors de son arrivée en 1608, c’est à cet endroit que Samuel de Champlain a construit son « Abitation », qui servait à la fois de fort, de magasin, de poste de traite et de résidence. L’église Notre-Dame-des-Victoires (que nous n'avons pas pu photographier à cause d'un contre-jour - j'ajoute quand même une image trouvée sur le net...), aussi à la place Royale, fût quant à elle construite en 1688, ce qui en fait la plus vieille église en pierre d’Amérique du Nord. Ce décor féerique donne l’impression de remonter dans le temps.
Nous admirons la gigantesque fresque des Québécois qui raconte l’histoire de la ville en rendant hommage à une quinzaine de figures marquantes de l’histoire de Québec et en honorant plusieurs auteurs et artistes.
Puis nous déambulons dans les rues, telles que la rue du Petit-Champlain, très commerçante, la rue Sainte Anne, avec une suite d'auberges et restaurants, ou la rue du Trésor, où une multitude de peintres exposent et vendent leurs œuvres, nous allons voir l'hôtel de ville, le Séminaire, nous entrons dans la Basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec. Construite en 1647, c'est la deuxième église la plus vaste de Québec. Notre-Dame de Québec est le plus ancien siège diocésain en Amérique au nord du Mexique. C'est aussi l'église de la plus vieille paroisse d'Amérique du Nord. Elle est la première église à être élevée au rang de basilique mineure par le pape Pie IX en 1874.
Nous reprenons le bus que voici avec Jonathan, le guide accompagnateur, et Odette, la guide de la ville de Québec :
Nous allons voir l'hôtel du Parlement qui est malheureusement en travaux mais nous avons pu prendre quelques photos.
Puis nous quittons Odette et nous dirigeons vers le village huron à une demi heure de route pour le repas. En apéritif, nous avons le choix entre bière ou caribou (kir au sirop d'érable). Il nous est servi une soupe aux graines de tournesol accompagnée de petits pains au maïs, ensuite ce sont des brochettes de wapiti haché avec du riz sauvage et des légumes. En dessert, nous avons un gâteau à la vanille avec un caramel au sirop d'érable. Plus de doutes, nous sommes bien au Canada. Après le repas, nous visitons le village (hélas un peu trop artificiel) pour nous représenter les habitations et les coutumes des hurons il y a de ça 400 ans. Nous finissons évidemment par la boutique soi-disant d'artisanat mais où tout est très cher. Je voulais acheter un attrape-rêves mais les prix m'en ont dissuadée.
Nous reprenons le bus pour aller à la chute Montmorency. Le chauffeur nous a déposé auprès du Manoir Motmonrency qui est un très beau restaurant avec salons de réception. Nous empruntons une promenade de bois qui longe la falaise jusqu'au pont suspendu au-dessus de la chute d'où nous pouvons admirer le fleuve Saint Laurent et l'île d'Orléans, ainsi que le pont qui permet de s'y rendre. Nous passons par le belvédère de la Baronne. La chute domine le paysage avec ses 83 m de hauteur, soit 30 m de plus que les chutes du Niagara. Sur le pont, c'est impressionnant de sentir la chute gronder intensément sous nos pieds. Notre temps de visite ne nous permet pas de tout faire mais il y a un escalier panoramique de 487 marches pour se rendre au pied de la chute. Il y a également trois parcours de via ferrata ainsi qu'une double tyrolienne de 300 mètres.
Avec le bus, nous traversons le pont au-dessus du fleuve pour nous rendre sur l'île d'Orléans qui est très agricole. De très belles maisons qui datent des 17ème et 18ème siècles s'offrent à notre regard ainsi que de nombreuses cultures. Partout, il y a des auto-cueillettes de pommes, courges, citrouilles et fraises. Les noms des villages sont très "pieux" : Sainte Pétronille, Saint Laurent, Saint Jean, Saint François, Sainte Famille, Saint Pierre... Nous faisons un arrêt au bout de l'île d'où l'on voit Québec dans les reflets du soleil.
Retour au Vieux Québec où le chauffeur nous dépose près du Château Frontenac pour un quartier libre de 17 h 30 à 20 h 30. Nous commençons par nous rendre à l'office de tourisme où une employée très motivée nous donne plans et guides de Québec mais aussi de Montréal et en nous donnant maints détails pour occuper notre temps. Nous nous promenons d'abord sur la Terrasse Dufferin qui surplombe le fleuve et où de nombreux habitants et touristes déambulent. Nous passons dans la rue Sainte Geneviève où il y a de nombreux hôtels déjà décorés pour Halloween, puis les rues commerçantes Saint Jean et Saint Louis où nous cherchons un restaurant. Nous regardons toutes les cartes et force est de constater que c'est très cher. Finalement, c'est au bout de la rue, près de la porte Saint Jean, que notre choix se porte sur la pizzeria d'Youville où les tarifs sont un peu plus abordables : 21$CAN pour une pizza et une pinte de bière. Gégé choisit aux quatre viandes et moi au saumon fumé et brie. La bière est très bonne et les pizzas aussi ! Nous sommes bien repus.
Nous cherchons ensuite un tee-shirt pour notre fils. Nous entrons dans un magasin de sports où il y a des maillots de la NBA de l'équipe de Toronto. Ici encore, ça coûte très cher 145$CAN. Nous renonçons. Dans les magasins de souvenirs, la qualité et les tailles des T-shirts ont des différences considérables. De plus, l'origine est parfois suspecte, nous n'allons quand même pas acheter un T-shirt canadien "made in China". Nous trouvons ensemble un magasin un peu plus spécialisé et finissons par acheter deux T-shirts identiques, sauf pour la couleur, pour nos deux fils. Nous continuons à marcher en cherchant des endroits à l'abri du vent jusqu'à ce que le bus arrive. Retour à l'hôtel, douche et au lit.
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