Canada-USA Les Capitales - 2018 - 25 septembre

Mardi 25 septembre 2018 - Québec - Trois Rivières - Montréal


Réveillés vers 6 h 00, nous nous levons et nous préparons tranquillement. Nous allons prendre notre petit déjeuner dans la salle au sous-sol. Contrairement à la veille, il n'y a pas de bagels, ni de fromage Philadelfia, par contre il y a des œufs durs.
Départ à 9 h 00 avec le bus. Nous prenons d'abord l'autoroute puis bifurquons sur le Chemin du Roy. Le Chemin du Roy est la première route construite en Nouvelle-France reliant plusieurs municipalités. Elle est la plus longue route construite en Amérique du Nord sur une si grande distance et ce, dès le début de sa construction dans les années 1660, jusqu'à plus de cent ans après le début de sa construction. Le premier tronçon est ouvert dans les années 1660 et relie Cap Tourmente à Cap-Rouge. En 1999 elle est officiellement signalée comme étant l'une des principales routes touristiques du Québec et s'étend sur 280 km. Elle traverse les régions touristiques du Québec : Québec, la Mauricie et Lanaudière. Elle longe la rive nord du fleuve Saint-Laurent, entre Montréal et Québec, en passant par Trois-Rivières. (source Wikipédia) Tantôt ville, tantôt campagne, le Chemin du Roy est une balade sympathique, nous passons dans des villages agricoles et anciens.

Nous faisons un arrêt de 5/10 minutes seulement pour prendre en photo la Basilique Notre Dame du Cap à proximité de Trois-Rivières. Le site où se trouve le Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap fut fréquenté par les missionnaires jésuites dès 1634. On y créa en 1678 la paroisse Sainte-Marie-Madeleine. Une première chapelle de pierres construite sous le régime français fut inaugurée en 1720. En 1879, les paroissiens souhaitent construire une église plus grande. Ils doivent pour cela traverser les pierres sur le fleuve en hiver, mais un temps doux les empêche d'exécuter ce travail. Le curé demande alors aux paroissiens de réciter le chapelet pour obtenir un pont de glace sur le fleuve. Les mois passent. Janvier, février, mars…les paroissiens tiennent bon dans la prière. Le curé promet alors à la Sainte Vierge de lui consacrer l’ancienne église si on peut transporter la pierre pour commencer la construction envisagée. Ce n'est qu'au soir du 16 mars qu'un passage de glace se forme d'une rive à l'autre du fleuve, sur une distance d'environ deux kilomètres. Du 19 au 25 mars, on effectue le transport de la pierre avec une centaine de voitures tirées par des chevaux. Les gens qui ont charrié la pierre sur ce pont de glace l'ont eux-mêmes baptisé le " pont des chapelets ". Ils en étaient certains, ce pont était la réponse de Marie à leur prière. L'ancienne église fut ainsi épargnée de la destruction, et sera consacrée à la Vierge Marie le 22 juin 1888. Le soir même, le bienheureux Père Frédéric Jansoone et deux autres témoins dont le curé voient la statue de la Vierge située au-dessus du maître-autel ouvrir les yeux. On appellera ce miracle le Prodige des yeux. Ce jour mémorable marquera le commencement du sanctuaire Notre-Dame-du-Cap. À la suite de ces événements extraordinaires, les pèlerinages à la Vierge se multiplient rapidement. On érige une grande basilique moderne qu'on inaugure en 1964. Le pape Jean-Paul s'y rend en pèlerinage en 1984.


Nous poursuivons la route jusqu'à la Cabane à Sucre, Chez Dany Nous passons tout de suite à table.






Le service est super organisé et il y a des musiciens qui jouent du reel canadien traditionnel et des rigodons. Ils nous invitent à battre le rythme avec des cuillères en bois qui sont à notre disposition sur les tables, mais il faut savoir s'en servir...

Nous sommes invités à aller visiter la boutique après avoir réglé les consommations. Puis enfin, nous allons dans une cabane pour avoir les explications sur la fabrication du sirop d'érable et nous goûtons au fameux Tire sur la Neige. C'est une préparation culinaire québécoise. Elle consiste à faire chauffer du sirop d'érable et à le verser sur de la neige ou de la glace pilée pour en tirer des suçons ou sucettes. 



Nous reprenons le bus et l'autoroute en direction de Montréal pour une durée de 1 h 30 environ. Depuis le matin, la pluie était annoncée et nous avons eu de la chance, tant à la basilique qu'à la cabane à sucre car il y avait des accalmies au moment où nous devions sortir. Par contre à Montréal, il en est autrement. Nous avons rendez-vous avec une guide qui nous fait sortir du bus pour aller visiter la ville souterraine sous la Cathédrale : Ce sont des galeries marchandes avec le passage du métro au milieu (métro sur pneus Michelin !!!). Nous sortons à un autre endroit d'où nous pouvons prendre des photos de la Cathédrale (en travaux) dans la façade en verre d'un immeuble qui a été escaladé par Alain Robert, l'homme araignée français.



Puis nous faisons le tour de ville en bus. Nous allons au Mont Royal où nous essayons de faire un cliché de la ville et du stade olympique dans le brouillard. Nous faisons un autre arrêt pour photographier les escaliers extérieurs menant aux appartements. Encore aujourd'hui, les historiens ne s'entendent pas sur la cause de ce phénomène architectural typiquement montréalais. Les touristes viennent les photographier tandis que les résidents les redoutent quand la glace s'y accumule. Qu'on les aime ou non, les escaliers extérieurs des plex donnent à Montréal un cachet architectural unique au monde. Une particularité plutôt curieuse pour une ville où l'hiver dure plusieurs mois par année.


C'est un peu décevant et même frustrant comme tour de ville car nous ne pouvons pas nous rendre compte de la beauté et de la grandeur de la ville. nous arrivons à l'hôtel Les Suites Labelle vers 17 h 00. Nous sommes agréablement surpris par notre très grande chambre/appart. Il y a deux grands lits, un salon télévision avec deux fauteuils en cuir et une kitchenette avec électroménager et vaisselle, une table et deux chaises. Il y a aussi un bureau et une très grande salle de bain avec table et fer à repasser.

Nous sortons tout de suite car la pluie s'est arrêté. Nous allons rue Sainte Catherine qui est vraiment très proche et c'est l'une des artères les plus commerciales de Montréal. Elle mesure 11 km mais nous sommes sur l'extrémité et c'est l'endroit du village gai. Il y a beaucoup de sex-shops et de cabarets d'hommes nus. Sinon ce sont des magasins de proximité et des fast-food. Après avoir été jusqu'au bout de la rue et avoir fait demi-tour, nous essayons de la prendre dans l'autre sens mais ce n'est guère plus intéressant et nous avons rendez-vous à 18 h 30 à l'hôtel pour aller manger. Cela nous aura au moins permis de nous dégourdir les jambes. Nous rentrons à l'hôtel et profitons de notre belle chambre.

Le bus nous attend pour aller au restaurant Brisket de Montréal pour y manger le fameux smoked-meat montréalais. Cette spécialité de charcuterie originaire de Montréal est traditionnellement servie sous la forme d'un sandwich composé de pain de seigle, de moutarde sucrée et de tranches de viande de bœuf fumée empilées. Le terme « smoked-meat » (« viande fumée » en anglais) désigne aussi bien le sandwich que la viande elle-même. Ce plat est d'origine est-européenne (Hongrie, Roumanie, Ukraine, Russie), selon une tradition venue des Grandes invasions asiatiques (Huns, Coumans, Petchénègues, Mongols), dont les peuples des steppes fumaient la viande pour mieux la conserver. La pinte de bière est à 9 $CAN et le demi à 7 $CAN. C'est très cher ! Le plat n'a rien d'extraordinaire et en dessert, c'est une tarte au sucre, genre caramel au beurre salé.


Retour à l'hôtel, douche et au lit.


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