Trek 2019 – 26 et 27 juin – Le Chemin de Saint Guilhem

Mercredi 26 juin - Les Natjes - Saint-Guilhem-le-désert


Nos amis lorrains et randonneurs ont demandé à déjeuner à 7 h 00 car ils veulent partir tôt car aujourd'hui encore le temps sera très chaud, et même si nous ne marchons pas, nous nous levons à la même pour prendre le petit déjeuner ensemble. Nous passons encore un agréable moment à discuter. Pour le petit déjeuner, tout est sur la table : café, thé, lait, beurre, pain, confitures et jus de fruits.

Nous attendons la Malle Postale sous le patio des hirondelles. Le chauffeur arrive en retard et a encore une excuse. Il roule vite et est très brusque. Il oublie de livrer des bagages au Relais des Faïsses. Il fait donc demi-tour et conduit encore plus brusquement. Nous passons dans plusieurs villages qui sont de plus en plus méridionaux. Nous descendons vers la Plaine du Languedoc et longeons le Plateau du Larzac et arrivons enfin à Saint Guilhem le désert où le chauffeur nous dépose directement à l'hôtel Guilhaume d'Orange avec nos sacs. Gégé a juste le temps de changer de chaussures, de prendre ses papiers et ses clés de voiture avant que la navette ne revienne le chercher pour l'emmener à La Canourgue (d'où nous avons démarré le trek) pour récupérer la voiture.

Je reste seule et me mets aussitôt en marche pour le centre du village avec mon sac à dos et mon appareil photo. Saint Guilhem est une petite cité médiévale faisant partie des plus beaux villages de France et c'est aussi une étape spirituelle sur le Chemin de Saint Jacques de Compostelle. Le petit-fils de Charles Martel, Guilhem s'est illustré dans de nombreuses campagnes militaires qui le conduisent jusqu’aux marches de l’Espagne. En 801, la victoire sur les sarrasins à Barcelone le couronne de gloire. Pourtant, Guilhem choisit de déposer les armes. Il arrive au Val de Gellone en 804 et y fonde le monastère Saint-Sauveur. Il y instaure le premier culte populaire : la vénération d’une relique de la Vraie Croix offerte par son cousin Charlemagne. Dès le Xe siècle, le monastère s’impose comme une halte sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Au XIIe siècle le village prend le nom de Saint-Guilhem-le-Désert. Je passe par toutes les rues, passe à l'Office de Tourisme. Je monte, je descend.


Je visite l'Abbaye de Gellone classée au Patrimoine Mondial de l'UNESCO et qui abrite les reliques de Saint-Guilhem et de la Vraie Croix ! 


J'achète un sandwich chèvre crudités dans un petit snack et une bière en gobelet à emporter à la Brasserie locale. Je trouve un petit espace ombragé et aéré où il y a des tables de pique-nique. Je m'y installe et prends mon temps avant de descendre plus bas dans le village pour attendre Gégé.


Je trouve un banc à l'ombre et discute avec un couple de Normands et aussi avec le maire du village. Lorsque Gégé m'appelle, je le rejoins au parking pour lequel nous avons un badge de stationnement fourni par l'hôtel et c'est vraiment tout à côté. Nous découvrons notre chambre qui est très grande et assez fraîche même si ce n'est pas un vraie climatisation. Nous repartons aussitôt dans le village car Gégé n'a pas mangé. Je lui fait découvrir tout ce que j'ai repéré. Nous allons sur la place et commandons un sandwich chèvre crudités en terrasse avec bière et jus de fruit. Le sandwich est énorme et il fait énormément chaud. Gégé n'arrive pas à le finir. Nous ne traînons pas et rentrons à l'hôtel car le temps est étouffant. Nous prenons un café à la terrasse brumatisée de l'hôtel et nous amusons à observer le chien qui ne sait pas rester en place. Puis nous prenons notre douche et profitons d'un moment de détente. Nos amis lorrains nous ayant proposé de manger ensemble ce soir, nous leur envoyons un SMS pour leur demander si leur marche s'est bien passée et s'ils sont bien arrivés et pour les prévenir que nous sommes en demi-pension à l'hôtel. Ça les intéresse car il n'y a pas de restauration à leur gîte et ils me demandent de réserver pour eux. A 19 h 30, nous nous préparons à aller à leur rencontre mais nous ne devons pas aller bien loin car ils sont presque arrivés. Notre table a été préparée en terrasse alors qu'il fait encore très chaud, nous nous concertons pour savoir s'il serait mieux d'aller à l'intérieur mais la majorité préfère rester dehors.


Nous commençons par prendre l'apéro avec des olives. En demi-pension, nous pouvons prendre entrée-plat-dessert mais nous sommes tous tentés par des salades à cause de la chaleur. Nous avons une bonne partie de rigolade car la serveuse nous annonce ce qui manque à la carte en précisant que les courses doivent être faites le lendemain à Montpellier, ce qui ne nous arrange pas car c'est ce soir que nous commandons. Au fur et à mesure que nous faisons des choix, il manque d'autres ingrédients, tel que le parmesan pour la salade roma... En choisissant une salade montagnarde, nous sommes étonnés d'y trouver un petit camembert grillé au four. Bizarre, la Normandie à la montagne. Pour les glaces, il y a encore des parfums manquants et la serveuse s'arrache les cheveux avec nos taquineries. Après le café, nous raccompagnons nos amis au portillon de l'hôtel.

La nuit sera encore difficile à cause de la chaleur.
Parcours de la journée



Jeudi 27 juin - Journée à Saint-Guilhem-le-désert


C'est une journée de repos et nous prenons notre temps. Le petit déjeuner est semi-buffet. Le café expresso est servi dans de grandes tasses à la demande. Des viennoiseries sont sur la table. Au buffet, il y a des mini-pots de confiture, de petites plaquettes de beurre, du St Môret en portions, du jus de fruits, du pain, des œufs, des céréales, du jambon, de la salade de fruits....

L'hôtel Guilhaume d'Orange


Vers 10 h 00, nous partons pour visiter et photographier Saint Guilhem. Nous entamons même un sentier de randonnée qui m'a été conseillé par l'hôtesse de l'Office de Tourisme, pour pouvoir prendre la photo du village vu du dessus.


Ça commence à chauffer sérieusement. Nous allons à la Brasserie boire une pression de blonde et Gégé a le même sentiment que moi, elle n'est pas terrible et ressemble plutôt à une tisane pétillante et froide. Nous ne le disons pas à la patronne qui est très sympa et nous raconte son histoire, comment son compagnon et elle sont devenus brasseurs. Nous allons ensuite sur la place pour choisir l'endroit où nous allons manger et choisissons une pizzeria où il y a des brumisateurs. Nous sommes un peu déçus par la pizza car la pâte ne ressemble pas à une pâte à pizza, mais compte tenu du temps, c'est bon et suffisant. Nous prenons une coupe de glace et nous dépêchons de rentrer à l'hôtel pour prendre une douche fraîche et nous reposer car il n'y a rien d'autre à faire par cette touffeur. Il n'y a personnes dans les rues et pas de circulation non plus.

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Pour le dîner, nous demandons à prendre notre repas à l'intérieur. L'apéro est toujours accompagné d'olives. En entrée, nous choisissons un croustillant de gésiers pour l'un et gravlax de saumon et gaspacho de concombre pour l'autre. Pour le plat, andouillette ou truite avec des pommes de terre au confit de canard et courgettes. Glace trois boules en dessert.

La nuit est meilleure même s'il fait toujours aussi chaud.

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