Trek 2019 – 19 juin – Le Chemin de Saint Guilhem

Mercredi 19 juin - Le Gazy - Sainte-Énimie


Marinette à la Ferme Auberge Pradeilles nous a préparé le petit déjeuner pour 7 h 00 dans la salle à manger. Il y a du café, des jus de fruits, du beurre et des confitures.

Nous partons vers 8 h 00. Juste après la ferme, nous longeons une pâture qui borde le chemin et où des brebis paissent. Mais il y a aussi les patous !!! (Le mot « patous » (ou pastous) dénomme au sens strict les chiens de la race Montagne des Pyrénées. Cette appellation est cependant utilisée pour désigner les chiens de protection des troupeaux – qui sont généralement de grande taille et de couleur claire.) Il y a même un patou qui sort de l'enclos et nous suit en aboyant. Nous n'en menons pas large mais heureusement la propriétaire, ayant entendu les chiens, arrive en voiture pour s'assurer que les chiens ne nous ont pas menacés. Tout va bien !

Le chemin n'est pas très accidenté et plutôt plat. Nous empruntons même un long moment une route goudronnée où aucune voiture ne passe. Contrairement à la veille, nous apercevons plusieurs dolmens ou menhirs. Et d'ailleurs, nous pique-niquons auprès d'un menhir aux alentours de 11 h 15. Les sandwichs de Marinette glissent tout seul car ils sont plein de beurre et avec du jambon cru.



Nous reprenons la marche vers 12 h 00. Il y a quelques passages pierreux mais pas aussi embêtants qu'on l'imaginait. Nous arrivons à Sainte-Énimie à 13 h 30 et prenons un peu de repos sur un banc qui surplombe le village. Nous prenons ensuite un verre dans un bar en face de l'hôtel.


Lorsque nous allons à l'hôtel Burlatis, la patronne nous remet immédiatement la clé de la chambre et nous sommes contents d'apprendre que nos sacs sont déjà livrés.

Mes lunettes ayant cassé ce matin, nous allons chez un bijoutier (car les opticiens sont inexistants dans la région). Ce dernier met un petit point de colle à la branche de mes lunettes et en remerciement, je lui achète une bague ciselée en acier. Nous visitons le village et allons au bar Central car mon amie marseillaise m'a signifié, via Facebook, que les patrons sont d'anciens marseillais et collègues à elle. La patronne nous offre une coupétade (dessert lozérien).


Pour le repas du soir l'hôtel n'ayant pas de restaurant, une table nous est réservée au Bel Été. Le menu est négocié et payé par l'hôtel, nous n'avons qu'à choisir parmi les plats proposés et à payer les boissons. Je goûte un apéritif de la région : le Carthagène à base de moût de raisin. Gégé, quant à lui, choisit une bière artisanale locale.
En entrée, il y a plusieurs salades et nous choisissons une au chèvre chaud et l'autre au saumon fumé. En plat, il y a plein de sortes de saucisses de différentes couleurs selon les légumes : violette avec du chou rouge, de la vitelotte et de l'oignon rouge, rousse avec de la patate douce, de la carotte et du curcuma... Et c'est cette dernière que nous choisissons ainsi que des côtes d'agneau. Le tout est accompagné de potatoes et de ratatouille. Pour le dessert, le choix est vaste : tiramisu citron cerise, crème brûlée abricot romarin et encore plein d'autres choses. Notre préférence va vers des coupes de glace  artisanale de Lozère : framboise rhum-raisin et framboise pistache.

Retour à l'hôtel et comme il n'y a pas de veilleur de nuit, nous avons une clé pour entrer par une porte dérobée. Il fait très chaud malgré le "refroidisseur" (car on ne peut pas appeler cet appareil un climatiseur) qui fait beaucoup de bruit et que nous éteindrons, nous dormirons encore une fois assez mal. Il fait 26° à notre réveil le lendemain matin.

Parcours de la journée


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