Trek 2019 – 20 juin – Le Chemin de Saint Guilhem

Jeudi 20 juin - Sainte-Énimie - Nivoliers


Nous ne sommes pas certains du temps qu'il va faire aujourd'hui. De gros orages ont été annoncés et comme nous devons traverser le Causse Méjean qui est un grand plateau calcaire, ce n'est pas très prudent. A 8 h 00, nous descendons nos sacs sans savoir encore la décision que nous allons prendre. La propriétaire de l'hôtel nous a proposé la veille que son mari nous conduise à la prochaine étape pour un coût moindre que celui d'un taxi.

Le temps ne semble pas si mauvais que ça et nous décidons de prendre le chemin. Le petit déjeuner est servi à table, il y a des croissants, des pains au chocolat, du pain, du pain grillé, du beurre, de la confiture, des yaourts, du jus de fruit et du café. Nous partons aux alentours de 9 h 20.

Il faut d'abord traverser le village, passer le pont et emprunter un chemin qui monte en sous-bois. Il est très bien entretenu mais ce sont 350 m de montée constante. Après c'est plus doux, mais il y a encore 300 m à gravir pour arriver au Causse Méjean. Tout au long de la progression, nous pouvons jeter un regard sur Sainte-Énimie qui s'éloigne de plus en plus.


Le soleil est sorti et pour le pique-nique nous cherchons un endroit à l'ombre. Les sandwichs cheddar, rosette, cornichon dans du pain bien frais et croustillant sont délicieux. Il y a aussi une portion de camembert, une  compote en sachet et une madeleine.

Après le déjeuner, nous reprenons la marche et il n'y a plus jamais un grain d'ombre. Nous admirons des champs de cheveux d'ange et aussi de coquelicots et je photographie plusieurs orchidées dont certaines que je n'ai pas l'habitude voir.


Nous arrivons à Nivoliers à 14 h 15. L'auberge du Chanet est située juste à l'entrée du village. Des clients mangent encore sous la tonnelle.


Nous nous asseyons et buvons une bière en attendant que le patronne ait terminé son service. Elle vient ensuite nous chercher pour nous conduire à la chambre qui est grande et fraîche. Nos sacs sont déjà arrivés et nous prenons aussitôt une douche.


Dans l'après-midi, nous parlons aussi avec le patron de l'auberge qui nous demande si nous avons vu de belles fleurs dans la journée. Je lui dis que j'ai pris des photos. Voyant que je connais un peu les orchidées sauvages, il me prête un album photo qu'il a réalisé sur les orchidées de Lozère et plus particulièrement du Causse Méjean. En voici quelques prises de vue.


Nous nous inquiétons ensuite du temps prévu pour le lendemain. De gros orages sont à nouveau annoncés. Il n'y a pas beaucoup de réseau téléphonique mais nous essayons de joindre la malle postale qui transporte nos bagages pour savoir si nous pouvons emprunter la navette. C'est un peu compliqué de les joindre, il faut toujours les rappeler plus tard et presque supplier. Nous arrivons à obtenir un accord juste avant 19 h 00.

A 19 h 30, nous regagnons la salle à manger qui est une ancienne bergerie tout en pierre et voûtée avec une immense cheminée. C'est très beau.

Nous prenons une bouteille de vin Fitou pour l'apéritif et le repas.
En entrée, nous avons une belle assiette avec du saumon gravlax, de la mousse de truite fumée, de l'encre de seiche en dentelle et des pestos.
En plat : jambette d'agneau confite en sauce avec purée de céleri et légumes vapeur (courgette, carotte).
Pélardon de la région.
Poire belle Hélène revisitée.
Tout est un délice et super bien présenté.


Bonne nuit mais nous entendons plusieurs averses abondantes.

Parcours de la journée


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