Arménie 2019 - Balade arménienne, entre nature et culture - 24 septembre

Mardi 24 septembre 2019 - Erevan - Monastère de Khor Virap - Monastère de Noravank - Goris

Ce matin, nous avons rendez-vous à 9 h 00 avec Maria et Edgar pour partir avec les bagages. Nous allons donc déjeuner avant et nous sommes fin prêts dans le hall lorsque Maria arrive.
Aujourd'hui, il n'y aura pas de marche et beaucoup de voiture avec des arrêts pour visiter des monastères.
Le premier arrêt sera pour le Monastère de Khor Virap qui est dominé par le Mont Ararat de 5165 m d'altitude. Nous avons une vue unique sur cette montagne qui est un des symboles du pays. Bien que le mont appartienne aujourd'hui à la Turquie, il fait partie de la mythologie arménienne ; l'on raconte que l'arche de Noé elle-même s'y est échouée, après le déluge. Ce volcan inactif est recouvert d'un chapeau de neiges éternelles.


Le nom de Khor Virap signifie en arménien « puits profond ». Il y a une cavité dans le monastère où Saint Grégoire l'Illuminateur y fut jeté à la fin du 3ème siècle et y survécut miraculeusement treize ans, dans l'humidité et l'obscurité. Lorsqu'il en sortit, ce fut pour guérir le roi qui l'y avait fait enfermer, et qui, reconnaissant, adopta alors le christianisme en tant que religion d’État. C'est un important lieu de pèlerinage et sur la colline toute proche, nous voyons des prêtres y faire des célébrations.


Nous poursuivons la route et faisons un détour pour aller au Monastère de Noravank situé près de falaises ocres comme l'Estérel. Ce Monastère de Noravank (littéralement « nouveau monastère » en arménien) est située dans la gorge de la rivière d’Amaghou dans la région de Vayots Dzor. C'est monastère fortifié qui comprend deux églises. Il y a aussi plusieurs Khachkars (pierres à croix). L’église principale se nomme Sourp Astvatsatsin, Sainte-Mère-de-Dieu. C’est le chef-d’œuvre de l’architecte, sculpteur et miniaturiste, Momik. 

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Nous passons le col de Tuk Munuk à 1795 m et restons dans la région de Vayots Dzor pour le déjeuner. Nous nous arrêtons chez Lilit, c'est le prénom de la dame qui nous reçoit. Ce sont des particuliers qui ont aménagé, dans leur jardin, un terrasse couverte ainsi que des toilettes pour recevoir les touristes. C'est la dame qui cuisine et nous sert avec l'aide de son mari. Tout est très soigné, la vaisselle est belle. Et pour notre confort, on fait brûler du café moulu pour éloigner les guêpes. Comme les autres fois, sur la table, il y a des raviers avec des tomates en salade, du concombre, de la salade à la viande avec de la mayonnaise, des poivrons grillés, du fromage. Ensuite, soupe de lentilles puis pot au feu avec des brocolis, gâteau au chocolat, café turc, raisin et noix fraîches.

L'après-midi, ce n'est que de la route et nous passons à des endroits où il y a des travaux "pas très réglementaires", nous devons passer dans des trous énormes et rouler ensuite sur des centaines de mètres où a été déversé du goudron liquide. Nous arrivons à Goris vers 17 h 00 et nous arrêtons à l'entrée de la ville pour faire une photo panoramique.


Puis Edgar nous dépose à l'hôtel Mina.

La chambre est assez petite et très "violette" (les rideaux, le couvre-lit, les draps, les lampes de chevet... 😀) mais ça va. Nous nous installons et descendons au restaurant où nous cherchons un serveur pour boire un rafraîchissement. Il nous installe dans le jardin sous une tonnelle et Gégé déguste une bière locale pression dont le fût est installé dans un réfrigérateur et la pompe est fixée sur la porte. Mon choix s'est porté sur un Tarkhoun qui est un soda de couleur verte originaire de Géorgie et commercialisé la première fois par l'Union Soviétique.


Edgar et Maria viennent nous chercher à 19 h 30 et nous allons dans une famille arménienne pour le repas. Nous sommes installés dans une jolie salle à manger dont les murs sont en pierre et où de nombreux objets anciens (baratte à beurre, rouet, ...) font office de décoration. Deux tables sont dressées, une pour nous quatre et une autre pour un touriste et son chauffeur. Notre hôtesse est très sympathique. Pour le repas, il y a sur la table des tomates cerises, des poivrons, des piments, des concombres entiers, mais aussi des quartiers de tomates, des rondelles de concombre, une salade de maïs avec de la viande, du yaourt et du fromage. La patronne apporte de la soupe aux haricots puis un riz pilaf avec du bœuf braisé. En dessert, c'est un gâteau en pâte feuilletée saupoudré de sucre glace avec des quartiers de pomme. Notre hôtesse nous a aussi proposé de la "vodka" qui est en fait de l'eau de vie de fruit. Nous avons choisi celle à la pomme et nous avons du boire cul sec. Avant de repartir, elle est très fière, avec son mari, de nous faire voir leur alambic dans le garage.

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