Arménie 2019 - Balade arménienne, entre nature et culture - 25 septembre

Mercredi 25 septembre 2019 - Goris - Khndzoresk - Tatev - Goris

Nous prenons le départ à 9 h 00 après un petit déjeuner assez pauvre mais il faut dire qu'il y a beaucoup de monde à l'hôtel (plusieurs bus de touristes) et que ce sont de sacrés voraces. Nous partons en voiture mais pas très loin de l'hôtel car notre guide, Maria, nous a réservé une surprise : Nous allons dans un jardin d'enfants où l'on enseigne le français. Nous sommes accueillis par la directrice qui nous emmène dans son bureau où nous buvons le café avec la professeure de français. Il y a aussi du gâteau roulé à la confiture, des quartiers de pomme et des chocolats. Ensuite, nous allons dans une grande salle où les enfants nous attendent pour nous souhaiter la bienvenue. Ils chantent des chansons françaises, jouent des saynètes et enfin un petit spectacle sur l'histoire du petit chaperon rouge. Je suis contente car j'ai pensé à prendre des images Panini sur Astérix et que je peux distribuer aux enfants. Ils sont très sages et acceptent ce que je leur donne sans jalouser le voisin et se font des échanges calmement.


Nous revenons à l'hôtel et changeons de véhicules pour une vieille Mercedes avec un chauffeur qui ne parlent pas français. Maria nous accompagne et monte avec nous à l'arrière du véhicule. Nous allons visiter un village troglodyte accessible uniquement par un pont piéton suspendu au bas de 400 marches. Le Vieux Khndzoresk qui est en fait un village qui s'étend sur 3 km sur les pentes d'une gorge profonde, et qui a été longtemps l'un des plus peuplés de Syunik. La dénomination Khndzoresk se traduit de la langue arménienne par le mot pomme en français. Selon l'une des versions explicatives, le peuplement a été appelé comme cela parce qu'y poussaient de nombreux pommiers. Selon une autre version dans les temps anciens le village s'appelait Khor Dzor, qui signifie Gorge profonde. Au XXème siècle, les populations troglodytes se sont déplacées vers le sommet de la gorge. Les derniers habitants des grottes ont abandonné celles-ci au milieu des années 1970. Nous allons jusqu'à l'église du village, puis une grotte où sont accumulés des objets anciens, une grotte vide et un petit musée sur la vie troglodyte. Il ne nous reste plus qu'à remonter les 400 marches.


La Mercedes nous ramène à l'hôtel et nous voilà repartis avec Edgar, dans la Jetta, dont nous apprécions la conduite calme. Nous allons jusqu'au village d'Halidzor où nous prenons le téléphérique le plus long du monde (5,7 km) pour rejoindre le village de Tatev et son monastère. Pendant longtemps, Tatev est resté un village isolé du fait de son altitude de 1800 mètres et de l'absence de route réellement carrossable pour y accéder. D'ailleurs, le nom-même de Tatev viendrait, selon la légende, d'une prière adressée à Dieu pour obtenir des ailes! C'est seulement en 2011 que ce gigantesque téléphérique, permettant de relier la route au site de Tatev, a été installé. 


Avant la visite, nous allons déjeuner dans un restaurant où on nous installe dans une petite cabane en canisse avec vue sur le monastère. 


Sur la table, nous avons chacun un petit sachet avec du pain et du lavash (pain arménien). Et bien évidemment, il y a des tomates, du concombre, du fromage, mais aussi des carottes râpées, du chou et des tomates au vinaigre. Puis la serveuse nous apporte du porc grillé et des légumes grillés. Ensuite, nous avons du gâteau et des raisins avec café ou tisane.

Nous allons ensuite visiter le Monastère de Tatev qui est un des plus grand d'Arménie. Il a longtemps été un centre culturel de premier plan, avec la présence d'étudiants en sciences humaines et en théologie pendant le Moyen-âge. Il y a l'église Saint-Pierre et Saint-Paul, monumentale et datant du 9ème siècle, et l'église Saint-Grégoire, du nom de l'un des plus importants théologies arméniens qui y vécut, enseigna et fut enterré. Cette église possède un superbe gavit ou narthex (entrée de l'église) et d'un mausolée. Le « gavasan », traduit par « colonne oscillante » est un monolithe de 8 mètres de haut, frappé d’une croix, destiné à effrayer par son mouvement les éventuels conquérants à l'époque médiévale. Nous voyons aussi un moulin à huile et admirons la vue sur les gorges. Evidemment, je ne peux m'empêcher de remarquer les amigurumis sur les étals touristiques.


Nous reprenons le téléphérique et Edgar nous ramène à Goris où nous allons visiter le musée d'Aksel Bakounts qui était un écrivain célèbre dont la famille résidait dans le village troglodyte où nous sommes allés ce matin. Nous y avons rencontré une dame bien sympathique qui parlait français et dont la fille habite Paris. Notre guide pour la visite se nomme Margherita. Nous voyons le cabinet de travail de l'écrivain où sont exposés de nombreux objets ayant appartenu à l'écrivain, une galerie de photos et objets, la chambre des parents de l'écrivain, la cuisine et le jardin où la guide nous cueille et offre des pommes.


Nous faisons un tour à pied dans le centre ville de Goris pour admirer les maisons traditionnelles avec balcon de bois.


Nous rentrons à l'hôtel et retournons boire une bière et une limonade à l'estragon dans le jardin. Après un petit temps de repos, nous prenons notre repas au restaurant de l'hôtel avec Edgar et Maria. En entrée, il y a des champignons farcis aux légumes et au fromage et diverses crudités avec du fromage. Puis potage aux haricots, pois et lentilles. Bœuf braisé en tranche avec des légumes de pot au feu. Chou à la crème.

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