Arménie 2019 - Balade arménienne, entre nature et culture - 1er octobre

Mardi 1er octobre 2019 - Odzoun - Sanahin - Haghpat - Akhtala - Odzoun

Le petit déjeuner est simple mais complet : œufs durs, pain, lavache, yaourt, confiture, miel, gâteau, nescafé, sachet de thé et eau chaude.

Puis nous partons pour le monastère de Sanahin. L'église principale de ce monastère est dédiée au saint Sauveur et a été construite sur l'initiative de la reine Khosrovanouch, femme du roi Achot III d'Arménie, entre les années 967 et 970. L'église comprend quatre chapelles latérales. Le narthex adjacent à l'église a été édifié deux siècles plus tard, en 1181. Le monastère, jusqu'au XIIème siècle, appartenait à la famille des Kiourikides. Depuis l'an 2000, le monastère (tout comme celui d'Haghpat, que nous visiterons à la suite) est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO car «ce bien est d'une valeur universelle exceptionnelle et constitue un exemple remarquable de l'architecture religieuse qui s'est développée en Arménie du Xème au XIIème siècles». Puis nous nous dirigeons vers le monastère de Haghpat. Celui-ci a été construit entre le Xème et le XIIIème siècles. La fondation fut tracée sous le règne d'Abas Bagratouni, à l'emplacement d'un petit village du IVème siècle du nom de Haghpat. L'église  (principale) Sourp Nshan « Saint-Signe » a été construite également sur l'ordre de la reine Khosrovanouch pour assurer la longévité et la prospérité de ses fils, Smat et Gourgen. Elle fut achevée plus tard par ses fils, les rois Smbat II et Gourgen Ier Bagratouni vers 989. Un bas-relief de l'église représente les deux princes soutenant une maquette de celle-ci. Après la prise d'Ani par les Mongols en 1236, les monastères furent mis à sac. Plusieurs fois reconstruits, ils furent de nouveau saccagés par les légions de Timur, c'est-à-dire par les Ottomans. Par la suite, grâce à la paix durable qui s'institua alors, les monastères renaquirent et constituèrent un grand centre intellectuel de l'Arménie, de 1759 à 1795. Ce lieu d'enseignement et d'études, où étaient entreposés de nombreux manuscrits, abrita le poète lyrique Sayat-Nova pendant sa vie monastique. L'immense fresque dans le chœur de l'église a été restauré par une femme belgo-italienne et un homme arménien.  Nous y achetons une croix sculptée sur bois de poirier et j'observe l'étal de dames qui vendent des amigurumis.


A la suite de la visite, nous démarrons la balade du jour seulement accompagnés d'une jeune guide Zara qui ne parle pas français mais anglais. La marche est sans intérêt même si Zara est très gentille. Elle est souvent au téléphone mais nous parle beaucoup entre deux. Nous mangeons au bord du chemin sur une table de pique-nique typiquement arménienne avec un barbecue à côté, seulement il est rouillé et écroulé. Heureusement, nous n'en avons pas besoins pour les sandwichs. Nous regagnons la route où nous attendent Maria et Edgar. Nous allons jusqu'au Monastère d'Akhtala. C'est un monastère-forteresse arménien du Xème siècle. Son nom serait d'origine turque et signifierait «clairière blanche». Également connue sous le nom Agarak, la forteresse a joué un rôle majeur dans la protection des régions du nord-ouest de l'Arménie et est une des mieux préservées du pays. L'église principale du complexe est renommée pour ses fresques. Nous ne pouvons y accéder car il est fermé pour cause de travaux. Des ouvriers démontent le toit en tôle pour le remplacer par un toit en pierre comme à l'origine.


Nous repartons pour Odzoun par la route cabossée. Nous buvons une bière dans le jardin. Nous prenons notre repas à quatre dans l'immense salle à manger : poireaux confits, aubergines grillées, salade de chou au cumin, tomates, concombre, fromage, pain et lavache - fricassée de bœuf aux légumes, bien épicée, avec du riz - gâteau, miel, confiture et tisane.


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