Turquie 2013 - Circuit en Cappadoce - 17 Février
Dimanche 17 février 2013 - Alanya - Konya - Avanos
Le lever est très matinal à 5 h 30. Vite, il faut faire sa toilette, boucler les bagages et descendre prendre le petit déjeuner. C'est dans la même salle à manger style cantine que la veille, avec des gobelets en carton pour le café et le thé. Il n'y a pas de viennoiseries mais il y a du pain, de la charcuterie, des légumes, des olives, des confitures, du fromage... Dernier regard par le fenêtre de la chambre :
A 7 h 15, départ en bus pour la Cappadoce. Très vite, nous trouvons la neige. Passage d'un col à 1825 m. Arrêt technique et pause café dans une station service/restaurant/boutique. Reprise de la route pendant laquelle Eren nous parle d'économie et de géographie. Arrivée à Konya vers 11 h 00.
Konya est une ville sainte, très attachée aux valeurs traditionnelles. C'est la plus vaste ville de Turquie (48 000 m²). Située au centre sud du pays, à plus de 1000 m d'altitude, bordée de monts imposants, elle s'étend sur une grande plaine steppique, véritable grenier à blé de la Turquie.
D'après une ancienne légende, c'est la première ville qui émergea après le Déluge. Toutefois, la région était habitée au VIIème millénaire avant JC. Des traces d'habitations de l'age de bronze ont été trouvée sur la colline d'Alaeddin. Hittites, Phrygiens, Lydiens et Perses se sont succédés dans la région avec qu'elle passe sous la domination romaine en 17 après JC. La ville s'appelle alors Iconium et devient le champ d'action apostolique de Saint Paul et Saint Barnabé.
Konya fut envahie plusieurs fois par les Arabes, puis par les croisés. Les Turcs Seldjoukides la choisissent comme leur capitale en 1134. Elle connut alors sont apogée et de beaux monuments se construisirent. Au début du XIIIème siècle, elle fut le berceau du soufisme et de l'ordre des derviches tourneurs fondé par Mevlana. Nous allons visiter son mausolée qui est aussi une mosquée et l'ancien monastère des derviches tourneurs.
Nous reprenons la route une petite demi heure pour aller déjeuner dans un caravansérail "l'Auberge du Coq". Tout d'abord, une soupe très parfumée est servie, suivie de poulet sauté aux petits légumes avec des mini pâtes, puis de petits carrés de tartes entre pizza et flammekueche. En dessert, nous avons le choix entre semoule au miel, flan au chocolat ou orange.
Nous roulons encore environ 100 km pour nous arrêter à un autre caravansérail. Le caravansérail Sultanhan a été construit au XIIIème siècle par les Seldjoukides. C'est le plus connu et le plus visité de la région et le plus grand de Turquie. Il fait partie d'un vaste réseau de caravansérails construits à cette époque et distants les uns des autres de 30 à 40 kilomètres (une journée de marche).
Cet édifice fortifié fut bâti en 1229 durant le règne du sultan seldjoukide Kayqubad Ier, par un architecte syrien le long de la route commerciale Konya-Aksaray qui menait en Perse et qui fut une partie de la Route de la soie. Après un incendie, il fut restauré et agrandi en 1278. Il devint alors le plus grand caravansérail de Turquie (4500 m²).
L'entrée monumentale, réalisée en marbre, a 13 mètres de hauteur au milieu d'un mur d'enceinte long de cinquante mètres en façade. Elle est entourée d'une arche ogivale surmontée d'encorbellements ou muqarnas (nids d'abeille) peints de formes géométriques.
La cour intérieure, de 44 mètres sur 58, était utilisée en été, tandis que les galeries latérales étaient utilisées en hiver. Au milieu de cet espace, se dresse une petite mosquée-kiosque de forme carrée. Des arcades, dans la cour intérieure, servaient d'écuries et étaient surmontées de logements.
Nous avons un petit temps de quartier libre pour faire du change et quelques achats. Nous allons ensuite à l'hôtel Avrasya à Avanos. Nous y arrivons alors qu'il fait noir déjà depuis un bon moment. Il est 18 h 00. Comme nous avons réservé auprès de guide le spectacle de derviches tourneurs, nous allons assez vite à la salle à manger où nous attend un buffet beaucoup mieux que la veille avec les tables réservées par groupe.
A 20 h 50, nous avons rendez-vous dans le hall pour le Sema, cérémonie Mevlevi. Après un jeûne recommandé de plusieurs heures, les derviches tourneurs commencent à tourner sur eux-mêmes, prenant appui sur le pied gauche et utilisant le pied droit pour pivoter. Le corps du danseur doit être souple, les yeux doivent rester ouverts, sans rien fixer afin que les images deviennent floues et flottantes. Pendant les cérémonies de danse, ou Sema, un répertoire musical particulier appelé ayın est joué. Nous y allons en bus, alors que c'est à peine à 200 m mais il fait bien froid. La cérémonie n'a lieu que pour nous (environ 20 personnes - 15 €/ personne). A la fin, les derviches tourneurs reviennent pour quelques photos. Une boisson chaude aux épices (clou de girofle, cannelle, safran...) nous est servie et retour à l'hôtel vers 22 h 00.
D'après une ancienne légende, c'est la première ville qui émergea après le Déluge. Toutefois, la région était habitée au VIIème millénaire avant JC. Des traces d'habitations de l'age de bronze ont été trouvée sur la colline d'Alaeddin. Hittites, Phrygiens, Lydiens et Perses se sont succédés dans la région avec qu'elle passe sous la domination romaine en 17 après JC. La ville s'appelle alors Iconium et devient le champ d'action apostolique de Saint Paul et Saint Barnabé.
Konya fut envahie plusieurs fois par les Arabes, puis par les croisés. Les Turcs Seldjoukides la choisissent comme leur capitale en 1134. Elle connut alors sont apogée et de beaux monuments se construisirent. Au début du XIIIème siècle, elle fut le berceau du soufisme et de l'ordre des derviches tourneurs fondé par Mevlana. Nous allons visiter son mausolée qui est aussi une mosquée et l'ancien monastère des derviches tourneurs.
Nous reprenons la route une petite demi heure pour aller déjeuner dans un caravansérail "l'Auberge du Coq". Tout d'abord, une soupe très parfumée est servie, suivie de poulet sauté aux petits légumes avec des mini pâtes, puis de petits carrés de tartes entre pizza et flammekueche. En dessert, nous avons le choix entre semoule au miel, flan au chocolat ou orange.
Nous roulons encore environ 100 km pour nous arrêter à un autre caravansérail. Le caravansérail Sultanhan a été construit au XIIIème siècle par les Seldjoukides. C'est le plus connu et le plus visité de la région et le plus grand de Turquie. Il fait partie d'un vaste réseau de caravansérails construits à cette époque et distants les uns des autres de 30 à 40 kilomètres (une journée de marche).
Cet édifice fortifié fut bâti en 1229 durant le règne du sultan seldjoukide Kayqubad Ier, par un architecte syrien le long de la route commerciale Konya-Aksaray qui menait en Perse et qui fut une partie de la Route de la soie. Après un incendie, il fut restauré et agrandi en 1278. Il devint alors le plus grand caravansérail de Turquie (4500 m²).
L'entrée monumentale, réalisée en marbre, a 13 mètres de hauteur au milieu d'un mur d'enceinte long de cinquante mètres en façade. Elle est entourée d'une arche ogivale surmontée d'encorbellements ou muqarnas (nids d'abeille) peints de formes géométriques.
La cour intérieure, de 44 mètres sur 58, était utilisée en été, tandis que les galeries latérales étaient utilisées en hiver. Au milieu de cet espace, se dresse une petite mosquée-kiosque de forme carrée. Des arcades, dans la cour intérieure, servaient d'écuries et étaient surmontées de logements.
Eren, notre guide
Nous avons un petit temps de quartier libre pour faire du change et quelques achats. Nous allons ensuite à l'hôtel Avrasya à Avanos. Nous y arrivons alors qu'il fait noir déjà depuis un bon moment. Il est 18 h 00. Comme nous avons réservé auprès de guide le spectacle de derviches tourneurs, nous allons assez vite à la salle à manger où nous attend un buffet beaucoup mieux que la veille avec les tables réservées par groupe.
A 20 h 50, nous avons rendez-vous dans le hall pour le Sema, cérémonie Mevlevi. Après un jeûne recommandé de plusieurs heures, les derviches tourneurs commencent à tourner sur eux-mêmes, prenant appui sur le pied gauche et utilisant le pied droit pour pivoter. Le corps du danseur doit être souple, les yeux doivent rester ouverts, sans rien fixer afin que les images deviennent floues et flottantes. Pendant les cérémonies de danse, ou Sema, un répertoire musical particulier appelé ayın est joué. Nous y allons en bus, alors que c'est à peine à 200 m mais il fait bien froid. La cérémonie n'a lieu que pour nous (environ 20 personnes - 15 €/ personne). A la fin, les derviches tourneurs reviennent pour quelques photos. Une boisson chaude aux épices (clou de girofle, cannelle, safran...) nous est servie et retour à l'hôtel vers 22 h 00.
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