Trek Népal 2017 - 18 octobre - Pike Peak du Khumbu

Mercredi 18 octobre 2017 - Katmandou काठमाडौं


Ce matin, nous pouvons faire la grasse matinée car Tej ne vient nous chercher qu'à 10 h 00. Seulement c'est très bruyant autour de l'hôtel dès 5 h 00 du matin. Des chiens aboient. Gégé se lève avant 7 h 00. Je ne veux pas me lever si tôt et je grogne... Je finis par me lever et je prends une douche réparatrice avec un bon shampoing. Rien de tel pour se sentir mieux !
Nous allons prendre le petit déjeuner. Il est très bien garni mais il n'y a plus de table libre à l'intérieur, nous nous installons dans le jardin et c'est encore mieux. Nous sommes situés juste en dessous de la fenêtre de nos amies, Christine et Françoise, et tout à coup, nous les voyons apparaître à peine réveillées. Elles viennent nous rejoindre lorsque nous avons presque terminé !



A 10 h 00, Tej est là avec le taxi 4X4 et nous partons pour Durbar Square. C'est vraiment désolant de voir tous ces beaux bâtiments effondrés et en reconstruction. Combien de temps faudra-t-il pour tout remettre en état ?


Nous allons voir la Kumari. Au Népal, la Kumari est une jeune fille vierge proclamée déesse vivante : Dans la culture newar, l’adoration des petites filles est une tradition qui se perpétue encore de nos jours. Elles sont vénérées comme des déesses vivantes jusqu’à la puberté. Ensuite, elles reprennent une vie normale.
Etre choisie comme Kumari est un grand honneur pour la famille : Seules les fillettes de la lignée bouddhiste d’Hakha Bahal (haute caste) peuvent devenir Kumari. Elles doivent répondre à 32 critères de perfection confirmant que la petite ressemble à la déesse. Leur thème astral ne doit comporter aucun signe de mauvais augure. Traditionnellement, ce sont les prêtres qui identifient les signes divins.
Les critères de sélection sont devenus moins exigeants de nos jours : La raison est que les kumari se font de plus en plus rares car les familles sont devenues plus réticentes à présenter leur enfant. Une fois choisies, les familles doivent acheter les habits et les ornements de la petite kumari. Cela représente une charge financière importante mais aussi un très grand honneur pour la famille.
La Kumari royale de Katmandou vit dans un palais entourée de serviteurs : Quant aux autres Kumari, la famille doit leur réserver une pièce de la maison pour accueillir leurs fidèles. Elles les recevront assises sur leur trône, vêtue d’une robe rouge. Elles sont censées prédire l’avenir, guérir, exaucer des souhaits, accorder protection et prospérité aux personnes du peuple.  
La vie de la Kumari est une vie que l’on peut qualifier de recluse. Elle est contraignante pour elle mais aussi pour sa famille qui doit accomplir des rituels quotidiens devant elle. La petite fille n’a le droit de sortir de la maison que pour les fêtes religieuses. Ses pieds ne doivent pas toucher le sol en dehors de son palais ou de la maison où elle se trouve avec sa famille. Pour ses sorties, elle est portée ou transportée sur un palanquin.
Dès ses premières règles, la déesse quittera son corps. Elle deviendra à nouveau une jeune fille comme les autres. Une adaptation qui se révèle difficile.
Voici une photo du "KathmanduPost" lors de son intronisation le 28 septembre 2017, car nous ne pouvions pas prendre de photos, sauf de la cour.


Nous reprenons le taxi pour Swayambunath (ou temple des singes). Le chauffeur nous dépose en bas des 365 marches. Nous restons en admiration devant un marchand d'aiguilles "magiques" pour broder en réalisant une espèce de velours. Il annonce le prix à 1200 Rps (12 €) et nous trouvons que c'est trop cher. Il baisse à 800 Rps et c'est encore trop. Nous partons... Nous apprendrons plus tard qu'il a finalement baissé le prix à 300 Rps : à ce prix là, nous aurions acheté !


Nous visitons Swayambunath et descendons jusqu'au bassin aux pièces (les pélerins jettent des pièces en visant un vase au pied de Bouddha afin d'accroître leur richesse) avant de rejoindre le taxi au parking.


Puis, c'est le retour à l'hôtel et Tej nous quitte. Nous nous délestons d'une partie de nos affaires et partons à Thamel. Il y a juste un passage devant le portail de notre hôtel. Nous retrouvons un restaurant dans un jardin où nous sommes allés à plusieurs reprises. Chacun a choisit son plat :

  • Sizzler steack
  • Poulet coco et ananas avec riz vapeur
  • Biryani végé ou poulet
Ensuite, nous passons un bon bout de temps chez Pilgrims (très grande librairie sur plusieurs étages et boutiques d'articles népalais). Nous achetons des cartes postales et une carte de la région de notre trek.
De retour à l'hôtel, nous nous installons en terrasse pour écrire les cartes.
A 19 h 00, nous repartons pour Thamel pour un restaurant assez proche où nous avons réservé. Or la réservation a du passer aux oubliettes. Devant mon mécontentement, les serveurs vont chercher une table dans la réserve et l’intercale entre les autres. Nous prenons :
  • Pâtes penne thaï végé ou poulet
  • Pad Thaï au poulet
Une fois rentrés à l'hôtel, il faut préparer les sacs pour le lendemain car nous prendrons l'avion pour Phaplu. Ils ne doivent pas excéder 15 kg par personne tous sacs confondus. Je m'arrache les cheveux et j'ai du mal à me décider de retirer des affaires pour les laisser à Katmandou. 
En plus, l'alarme de notre chambre se déclenche lorsque nous fermons à clé et le réceptionniste vient nous demander de ne pas actionner le verrou !
La nuit sera encore difficile car il y a des étrangers qui causent très fort dans les escaliers et sur le pallier jusque tard dans la nuit.


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