Turquie 2014 - Combiné Istanbul Cappadoce - 16 Mars
Dimanche 16 mars 2014 - Istanbul
Lever à 6 h 30. Petit déjeuner au sous-sol de l'hôtel et rendez-vous à 8 h 30 dans le hall de l'hôtel. Deux personnes manquent à l'appel mais le guide Stanislas les retrouve au sous-sol. Nous partons enfin en bus pour la place l'hippodrome.
Tout d'abord, nous visitons La Mosquée Bleue, appelée aussi la mosquée du sultan Ahmed Ier ou Sultanahmet Camii, qui est l'une des Mosquées les plus connues, voire même la plus connue, de la ville d’Istanbul. Elle tient son nom du fait qu'elle comporte des céramiques à dominante bleue ornant les murs intérieurs.
Elle fut construite entre 1609 et 1616, pendant le règne de sultan Ahmet Ier. Comme beaucoup d'autres mosquées, elle comporte également la tombe du fondateur, une médersa et un hospice.
Elle est le point de départ des caravanes de pèlerins musulmans vers La Mecque et reçoit le privilège islamique de présenter six minarets, fait unique au monde : seule la Mosquée sacrée de La Mecque en dispose de sept, La Mecque étant l'endroit où il doit y en avoir le plus grand nombre. L'architecture a été conçue pour que le sultan puisse se rendre dans sa loge à l'étage à dos de cheval. Une chaîne a été placée là, de sorte que le sultan a dû baisser la tête chaque fois qu'il entra dans la cour afin de ne pas la toucher. Il s'agit d'un geste symbolique, pour assurer l'humilité du sultan face au divin.
A l’intérieur, l’immense salle de prière est couverte par un grand nombre de tapis. Portée par quatre piliers imposants, la coupole principale est de 23 mètres de diamètre et élevée à 43 mètres de hauteur. En complément de cette coupole, la Mosquée Bleue comporte d’autres coupoles plus petites ainsi que des demi-dômes.
Les décorations intérieures de la Mosquée Bleue sont de toute beauté. Plus de 200 vitraux avec des motifs complexes laissent passer la lumière naturelle. L'élément le plus important dans l'intérieur de la mosquée est le mihrab, qui est fait de marbre provenant de Marmara, finement sculpté, avec un créneau de stalactites et un panneau double d'inscriptions au-dessus.
A l’extérieur de la Mosquée Bleue, la cour, qui est quasiment aussi grande que la Mosquée Bleue elle-même, est composée d’une fontaine centrale et est entourée par de nombreuses arcades voûtées. Il faut aussi remarquer l’immense porte d’entrée de cette cour qui se caractérise par son architecture en arcades.
Puis direction la Basilique Sainte Sophie. Le mot Sainte Sophie vient du grec Hagia Sophia, qui signifie « Sainte Sagesse ». En turc, Sainte-Sophie est appelé Ayasofya. C'est une ancienne basilique chrétienne fondée à l’époque de Constantinople, plus précisément au VIème siècle. Sa construction a débuté en 532. Cette construction a été suivie par les architectes Isidore de Milet et Anthemios de Tralles. Elle a été construite à la demande de l’empereur Justinien sur le site d’un ancien temple grec. A l’époque du sultan Mehmed II (XVème siècle), Sainte-Sophie a été transformée en mosquée. Mosquée ou église, ce n’est plus un lieu de culte depuis 1934, année où elle a été classée comme musée.
Sainte-Sophie est un symbole fort de la puissance de Byzance mais représente aussi parfaitement l’art byzantin via sa structure mais aussi ses mosaïques.
Côté matériaux, Sainte-Sophie est encore une fois exceptionnelle. Les matériaux utilisés pour l'édifier ont une origine variée. Carrière provenant de Grèce, anciennes pierres de cités grecques. Petite anecdote, des piliers du temple d’Artémis (une des merveilles du monde antique) ont été utilisés pour la construction de la basilique. Ces piliers ont été ramenés de la ville d’Ephèse. On estime que Sainte-Sophie a été construite en 5 ans et que plus de 10 000 ouvriers sont intervenus lors de la construction.
Sainte-Sophie est un exemple phare du savoir-faire et de l’architecture byzantine. Sa coupole, ses mosaïques ou ses colonnes restent de nos jours une référence en terme d’art byzantin. A l’époque de sa construction, c'était la plus grand basilique au Monde. Elle le restera d’ailleurs jusqu’à la construction de la cathédrale de Séville.
L’architecture et le style de Sainte-Sophie possèdent une influence importante sur l’architecture orthodoxe orientale mais également sur l’architecture des églises catholique ou de certaines mosquées.
Les colonnes sont en granit, marbre ou porphyre. La plus grandes de ces colonnes est estimée à 70 tonnes.
Nous mangeons ensuite dans un restaurant près de la place de l'hippodrome. sur la table, il y a déjà des mezzés et une salade de crudités dans un bol. Le pain est industriel dans de petites pochettes en plastique. Puis, on nous amène une assiette avec du riz, des légumes, de la salade et du poulet (viande marinée et cuite sur brochette). Pour terminer, ce sont des baklavas (Le baklava turc est en forme de gratin rectangulaire, il est fait à base de pâte phyllo, d'amandes ou de fruits secs broyés et de sirop à base de sucre et de citron.). Nous prenons tous un expresso.
Dans la rue, on peut consommer au choix un jus de grenade pressé devant nous ou une boisson chaude servie à partir d'un samovar ou semaver.
Nous repartons vers la place où nous regardons de plus près l’obélisque de Théodose est le nom donné à l'obélisque égyptien de Thoutmôsis III. À l'origine, l'obélisque de Thoutmôsis III était érigé au grand temple de Karnak en Egypte. Il fut transporté à Alexandrie sous Constance II (empereur de 337 à 361). Il dut attendre le règne de Théodose Ier (empereur de 379 à 395) pour être finalement transporté à Constantinople, où il fut réérigé en 390 sur la spina de l'hippodrome. L'obélisque est en granite rouge de Syène. Sa partie basse manque, et sa hauteur n'est plus aujourd'hui que de 19,6 m. À l'origine, il devait atteindre une trentaine de mètres, soit presque autant que l'obélisque du Latran. L'obélisque est séparé du piédestal par quatre cubes de bronze.
Le piédestal de marbre est richement historié de bas-reliefs. On y voit, entre autre, l'empereur Théodose entouré de sa cour, une course de chars et la soumission des barbares. Il porte également une inscription latine en excellent état et sur la face opposée une inscription en langue grecque byzantine.
Nous admirons ensuite la colonne serpentine qui est la partie subsistante de l'une des plus célèbres offrandes de l'Antiquité, le trépied de Platées offert par les Grecs au temple d'Apollon à Delphes à la suite de leur victoire sur les Perses à Platées en 479 av. J.-C. Façonné à partir d'une portion de l'immense butin saisi par les vainqueurs dans le camp de Mardonios après la bataille, ce monument se présentait à l'origine comme une colonne de bronze formée des corps entrelacés de trois serpents dont les têtes portaient un trépied en or.
L'or du trépied fut confisqué et fondu par les Phocidiens au cours de la troisième guerre sacrée. La colonne aux serpents resta en place à Delphes jusqu'au règne de l'empereur Constantin (306-337), qui ordonna son transfert à Constantinople pour orner l'hippodrome de sa nouvelle capitale.
Au fil des siècles, la colonne de bronze subit divers dommages. L'une des têtes de serpent eut sa mâchoire fracassée au xvie siècle. En l'an 1700, ce sont les trois têtes qui tombent et sont perdues dans la même nuit au cours de circonstances mal connues. La partie supérieure de l'une de ces têtes, retrouvée en 1848, est maintenant exposée au musée archéologique d'Istanbul.
Nous nous dirigeons vers le Palais de Topkapi et passons près du Milion qui était un monument érigé au début du IVème siècle après JC à Constantinople. C'était le marqueur byzantin de zéro-mile, le point de départ pour la mesure des distances pour toutes les routes menant aux villes de l'Empire byzantin. Le bâtiment en dôme du Milion reposait sur quatre grands arcs, et il a été agrandi et décoré de plusieurs statues et peintures. Il a survécu à la conquête ottomane de Constantinople en 1453 mais avait disparu au début du XVIème siècle. Au cours des fouilles dans les années 1960, des fragments partiels ont été découverts.
Nous traversons le quartier des maisons en bois dites "Ottomanes", de forme typique qui ont été construites entre les 17e et 20e siècle. Une des spécificités est l'encorbellement, c'est à dire, dont les étages sont construits en surplomb de la façade. Le bois est peint et certaines façades sont ornées de décorations en bois sculpté.
Le Palais de Topkapi. De 1465 à 1853, il est la résidence urbaine, principale et officielle, du sultan ottoman. Le palais est construit sur l’emplacement de l’acropole de l’antique Byzance. Il domine la Corne d'Or, le Bosphore et la mer de Marmara. Le nom de « Topkapı Sarayı » signifie littéralement « palais de la porte des canons », d'après le nom d'une porte voisine aujourd'hui disparue. Il s'étend sur 700 000 m² (70 ha), et est entouré de cinq kilomètres de remparts.
La construction commence en 1459, sous le sultan Mehmed II, conquérant de la Constantinople byzantine. Par la suite, le palais impérial connaît de nombreux agrandissements. Le palais est un complexe architectural composé de quatre cours principales et de nombreux bâtiments annexes. Au plus fort de son existence comme résidence impériale, il abritait plus de 4 000 personnes et s'étendait sur une zone encore plus vaste.
Après la fin de l'Empire ottoman en 1921, le palais de Topkapı est transformé en musée de l'ère ottomane par décret du nouveau gouvernement républicain du 3 avril 1924. Il est, depuis, placé sous l'administration du ministère de la culture et du tourisme.
Nous traversons la cour des janissaires et y observons la Basilique Sainte Irène, la tour de la dernière nuit où les condamnés à mort passaient leur dernière nuit avant de passer au bourreau, il pouvait y conserver le souvenir de la vue sur la mer de Marmara et le Bosphore...
Nous passons dans la cour du divan. Nous voyons les cheminées des cuisines qui abritaient jusqu'à 1100 cuisiniers les jours de réception.
Nous observons aussi la Tour de Justice dans laquelle se trouvait le bureau du Sultan.
Puis nous passons la porte de la félicité et voyons la salle des audiences.
Nous avons ensuite quartier libre pour visiter les quatre salles des joyaux et la salle dédiée aux costumes et caftans des sultans et enfin celle des armes.
Nous reprenons le bus qui nous ramène à l'hôtel. Rapide passage à la chambre et promenade près de l'avenue centrale où il y a les tramways.
Retour à l'hôtel. Apéro. Puis restaurant, au sous-sol cette fois-ci :
Tout d'abord, nous visitons La Mosquée Bleue, appelée aussi la mosquée du sultan Ahmed Ier ou Sultanahmet Camii, qui est l'une des Mosquées les plus connues, voire même la plus connue, de la ville d’Istanbul. Elle tient son nom du fait qu'elle comporte des céramiques à dominante bleue ornant les murs intérieurs.
Elle fut construite entre 1609 et 1616, pendant le règne de sultan Ahmet Ier. Comme beaucoup d'autres mosquées, elle comporte également la tombe du fondateur, une médersa et un hospice.
Elle est le point de départ des caravanes de pèlerins musulmans vers La Mecque et reçoit le privilège islamique de présenter six minarets, fait unique au monde : seule la Mosquée sacrée de La Mecque en dispose de sept, La Mecque étant l'endroit où il doit y en avoir le plus grand nombre. L'architecture a été conçue pour que le sultan puisse se rendre dans sa loge à l'étage à dos de cheval. Une chaîne a été placée là, de sorte que le sultan a dû baisser la tête chaque fois qu'il entra dans la cour afin de ne pas la toucher. Il s'agit d'un geste symbolique, pour assurer l'humilité du sultan face au divin.
A l’intérieur, l’immense salle de prière est couverte par un grand nombre de tapis. Portée par quatre piliers imposants, la coupole principale est de 23 mètres de diamètre et élevée à 43 mètres de hauteur. En complément de cette coupole, la Mosquée Bleue comporte d’autres coupoles plus petites ainsi que des demi-dômes.
Les décorations intérieures de la Mosquée Bleue sont de toute beauté. Plus de 200 vitraux avec des motifs complexes laissent passer la lumière naturelle. L'élément le plus important dans l'intérieur de la mosquée est le mihrab, qui est fait de marbre provenant de Marmara, finement sculpté, avec un créneau de stalactites et un panneau double d'inscriptions au-dessus.
A l’extérieur de la Mosquée Bleue, la cour, qui est quasiment aussi grande que la Mosquée Bleue elle-même, est composée d’une fontaine centrale et est entourée par de nombreuses arcades voûtées. Il faut aussi remarquer l’immense porte d’entrée de cette cour qui se caractérise par son architecture en arcades.
Puis direction la Basilique Sainte Sophie. Le mot Sainte Sophie vient du grec Hagia Sophia, qui signifie « Sainte Sagesse ». En turc, Sainte-Sophie est appelé Ayasofya. C'est une ancienne basilique chrétienne fondée à l’époque de Constantinople, plus précisément au VIème siècle. Sa construction a débuté en 532. Cette construction a été suivie par les architectes Isidore de Milet et Anthemios de Tralles. Elle a été construite à la demande de l’empereur Justinien sur le site d’un ancien temple grec. A l’époque du sultan Mehmed II (XVème siècle), Sainte-Sophie a été transformée en mosquée. Mosquée ou église, ce n’est plus un lieu de culte depuis 1934, année où elle a été classée comme musée.
Sainte-Sophie est un symbole fort de la puissance de Byzance mais représente aussi parfaitement l’art byzantin via sa structure mais aussi ses mosaïques.
Côté matériaux, Sainte-Sophie est encore une fois exceptionnelle. Les matériaux utilisés pour l'édifier ont une origine variée. Carrière provenant de Grèce, anciennes pierres de cités grecques. Petite anecdote, des piliers du temple d’Artémis (une des merveilles du monde antique) ont été utilisés pour la construction de la basilique. Ces piliers ont été ramenés de la ville d’Ephèse. On estime que Sainte-Sophie a été construite en 5 ans et que plus de 10 000 ouvriers sont intervenus lors de la construction.
Sainte-Sophie est un exemple phare du savoir-faire et de l’architecture byzantine. Sa coupole, ses mosaïques ou ses colonnes restent de nos jours une référence en terme d’art byzantin. A l’époque de sa construction, c'était la plus grand basilique au Monde. Elle le restera d’ailleurs jusqu’à la construction de la cathédrale de Séville.
L’architecture et le style de Sainte-Sophie possèdent une influence importante sur l’architecture orthodoxe orientale mais également sur l’architecture des églises catholique ou de certaines mosquées.
Les colonnes sont en granit, marbre ou porphyre. La plus grandes de ces colonnes est estimée à 70 tonnes.
Nous mangeons ensuite dans un restaurant près de la place de l'hippodrome. sur la table, il y a déjà des mezzés et une salade de crudités dans un bol. Le pain est industriel dans de petites pochettes en plastique. Puis, on nous amène une assiette avec du riz, des légumes, de la salade et du poulet (viande marinée et cuite sur brochette). Pour terminer, ce sont des baklavas (Le baklava turc est en forme de gratin rectangulaire, il est fait à base de pâte phyllo, d'amandes ou de fruits secs broyés et de sirop à base de sucre et de citron.). Nous prenons tous un expresso.
Dans la rue, on peut consommer au choix un jus de grenade pressé devant nous ou une boisson chaude servie à partir d'un samovar ou semaver.
Nous repartons vers la place où nous regardons de plus près l’obélisque de Théodose est le nom donné à l'obélisque égyptien de Thoutmôsis III. À l'origine, l'obélisque de Thoutmôsis III était érigé au grand temple de Karnak en Egypte. Il fut transporté à Alexandrie sous Constance II (empereur de 337 à 361). Il dut attendre le règne de Théodose Ier (empereur de 379 à 395) pour être finalement transporté à Constantinople, où il fut réérigé en 390 sur la spina de l'hippodrome. L'obélisque est en granite rouge de Syène. Sa partie basse manque, et sa hauteur n'est plus aujourd'hui que de 19,6 m. À l'origine, il devait atteindre une trentaine de mètres, soit presque autant que l'obélisque du Latran. L'obélisque est séparé du piédestal par quatre cubes de bronze.
Le piédestal de marbre est richement historié de bas-reliefs. On y voit, entre autre, l'empereur Théodose entouré de sa cour, une course de chars et la soumission des barbares. Il porte également une inscription latine en excellent état et sur la face opposée une inscription en langue grecque byzantine.
Nous admirons ensuite la colonne serpentine qui est la partie subsistante de l'une des plus célèbres offrandes de l'Antiquité, le trépied de Platées offert par les Grecs au temple d'Apollon à Delphes à la suite de leur victoire sur les Perses à Platées en 479 av. J.-C. Façonné à partir d'une portion de l'immense butin saisi par les vainqueurs dans le camp de Mardonios après la bataille, ce monument se présentait à l'origine comme une colonne de bronze formée des corps entrelacés de trois serpents dont les têtes portaient un trépied en or.
L'or du trépied fut confisqué et fondu par les Phocidiens au cours de la troisième guerre sacrée. La colonne aux serpents resta en place à Delphes jusqu'au règne de l'empereur Constantin (306-337), qui ordonna son transfert à Constantinople pour orner l'hippodrome de sa nouvelle capitale.
Au fil des siècles, la colonne de bronze subit divers dommages. L'une des têtes de serpent eut sa mâchoire fracassée au xvie siècle. En l'an 1700, ce sont les trois têtes qui tombent et sont perdues dans la même nuit au cours de circonstances mal connues. La partie supérieure de l'une de ces têtes, retrouvée en 1848, est maintenant exposée au musée archéologique d'Istanbul.
Nous nous dirigeons vers le Palais de Topkapi et passons près du Milion qui était un monument érigé au début du IVème siècle après JC à Constantinople. C'était le marqueur byzantin de zéro-mile, le point de départ pour la mesure des distances pour toutes les routes menant aux villes de l'Empire byzantin. Le bâtiment en dôme du Milion reposait sur quatre grands arcs, et il a été agrandi et décoré de plusieurs statues et peintures. Il a survécu à la conquête ottomane de Constantinople en 1453 mais avait disparu au début du XVIème siècle. Au cours des fouilles dans les années 1960, des fragments partiels ont été découverts.
Nous traversons le quartier des maisons en bois dites "Ottomanes", de forme typique qui ont été construites entre les 17e et 20e siècle. Une des spécificités est l'encorbellement, c'est à dire, dont les étages sont construits en surplomb de la façade. Le bois est peint et certaines façades sont ornées de décorations en bois sculpté.
Le Palais de Topkapi. De 1465 à 1853, il est la résidence urbaine, principale et officielle, du sultan ottoman. Le palais est construit sur l’emplacement de l’acropole de l’antique Byzance. Il domine la Corne d'Or, le Bosphore et la mer de Marmara. Le nom de « Topkapı Sarayı » signifie littéralement « palais de la porte des canons », d'après le nom d'une porte voisine aujourd'hui disparue. Il s'étend sur 700 000 m² (70 ha), et est entouré de cinq kilomètres de remparts.
La construction commence en 1459, sous le sultan Mehmed II, conquérant de la Constantinople byzantine. Par la suite, le palais impérial connaît de nombreux agrandissements. Le palais est un complexe architectural composé de quatre cours principales et de nombreux bâtiments annexes. Au plus fort de son existence comme résidence impériale, il abritait plus de 4 000 personnes et s'étendait sur une zone encore plus vaste.
Après la fin de l'Empire ottoman en 1921, le palais de Topkapı est transformé en musée de l'ère ottomane par décret du nouveau gouvernement républicain du 3 avril 1924. Il est, depuis, placé sous l'administration du ministère de la culture et du tourisme.
Nous traversons la cour des janissaires et y observons la Basilique Sainte Irène, la tour de la dernière nuit où les condamnés à mort passaient leur dernière nuit avant de passer au bourreau, il pouvait y conserver le souvenir de la vue sur la mer de Marmara et le Bosphore...
Nous passons dans la cour du divan. Nous voyons les cheminées des cuisines qui abritaient jusqu'à 1100 cuisiniers les jours de réception.
Nous observons aussi la Tour de Justice dans laquelle se trouvait le bureau du Sultan.
Puis nous passons la porte de la félicité et voyons la salle des audiences.
Nous avons ensuite quartier libre pour visiter les quatre salles des joyaux et la salle dédiée aux costumes et caftans des sultans et enfin celle des armes.
Nous reprenons le bus qui nous ramène à l'hôtel. Rapide passage à la chambre et promenade près de l'avenue centrale où il y a les tramways.
Retour à l'hôtel. Apéro. Puis restaurant, au sous-sol cette fois-ci :
- Salade composée (laitue, concombre, tomates, maïs) avec un feuilleté au fromage, sauce au poivron et chantilly citronnée.
- Cuisse de poulet bien fondante avec une sauce légèrement sucrée, du riz et des frites.
- En dessert, une crème 100% chimique au goût de fraise/banane...
Journée relativement pluvieuse et nuageuse, la météo promet mieux pour demain.
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