Turquie 2014 - Combiné Istanbul Cappadoce - 18 Mars
Mardi 18 mars 2014 - Ürgüp - Visites en Cappadoce
Rendez-vous à 9 h 00 sans devoir préparer les valises. Evidemment, nous sommes prêts avant malgré le brushing. Au petit déjeuner, c'est la queue partout : au café, au pain...
Lorsque tout le monde a trouvé le bus, nous nous mettons en route pour la Cappadoce. Des volcans entrèrent en éruption il y a dix millions d'années. Ces éruptions générèrent une superposition de strates de lave plus ou moins denses. En particulier, au début du Quaternaire, des laves basaltiques beaucoup plus dures se déposèrent.
Sous l'effet des glaciations, la croûte de basalte s'est lézardée, le sol s'est désagrégé, permettant à l'eau de s'infiltrer et d'accentuer encore l'érosion. Quand le tuf est très tendre, il se désagrège totalement pour former une plaine poussiéreuse, tandis que sur les reliefs pentus, l'érosion crée canyons, mesas, cônes, pitons et cheminées de fée.
Le paysage de Cappadoce présente donc une morphologie se caractérisant pour l'essentiel par des plateaux formés par les cendres et les boues rejetées par les volcans avoisinants, des gorges, des cheminées de fées, ainsi que de grandes plaines constituées de résidus volcaniques.
Nous commençons par la vallée de Devrent, puis la vallée de Mustapha Pacha. Nous nous amusons à regarder les formes des rochers : la femme à l'enfant, le couple de danseurs, le chapeau de Napoléon, le dromadaire, le rat...
Nous passons un bon moment dans le village de Sinasos. D'abord connue sous le nom de Sinasos, cette localité maintenant nommée Mustafapaşa était autrefois prospère : pendant les mois d'hiver les hommes du village pratiquaient le commerce du caviar à Istanbul. Elle était habitée jusqu'au début du XXème siècle par des Grecs orthodoxes qui ont été contraints au départ lors des échanges de population entre la Grèce et la Turquie en 1924. L'architecture locale porte encore la marque de ce passé florissant.
Nous visitons l'église de Sainte Hélène et de Saint Constantin. De nombreux ouvriers font de la restauration et les vieux du village jouent au backgammon.
Nous admirons le mont Argée (en français - mont Erciyes en turc). C'est un volcan endormi. Le mont Erciyes est le point culminant d'Anatolie centrale (3 916 mètres). Ce sommet était nommé dans l'Antiquité mont Argée (« argenté » en grec), et dominait la ville de Césarée (aujourd'hui Kayseri). Le mont Argée a été représenté sur nombre de monnaies antiques où il est à l'intérieur d'un temple.
Nous mangeons au même restaurant que l'année dernière "Dede Efendi Kaya". C'est d'abord une soupe de lentilles, puis les mezzés : salade, tomate, concombre, fromage, feuilles de vigne, salade de pommes de terre, poireaux confits, aubergines confites, fromage blanc aux herbes, un autre fromage et du très bon pain-galette (dürüm). Ensuite c'est le Testi Kebab ou kebab au pot. Les ingrédients, de la viande d’agneau, des tomates, quelques gousses d’ail, des petits poivrons verts, du beurre, sel poivre et épices sont cuits dans un pot en terre cuite, le « testi » qui est fermé par de la pâte à pain en donnant aux aliments un petit goût authentique et spécial. Avec du riz et en dessert, du yaourt avec du miel.
Nous repartons en bus pour visiter le village d'Ortahisar : Une imposante citadelle, énorme piton de tuf volcanique criblé de tunnels autrefois habités, se tient au milieu du village. Puis Uçhisar. Ce village est typique de la Cappadoce. Il est célèbre grâce au Kale, rocher visible à plusieurs kilomètres. Ce piton volcanique a été creusé d'abris depuis l'époque hittite (1500 av. J.-C.). La montagne n'a cessé ensuite de servir de refuge, des premiers chrétiens persécutés par les Romains, des Byzantins menacés par les Turcs. Labyrinthique, la forteresse abrite un ensemble de chapelles, monastères, appartements, réfectoires, entrepôts ou salles communes reliés entre eux par un réseau de galeries qui se déploient sur vingt étages. Quelques habitations troglodytiques y sont encore occupées.
Le bus s'arrête souvent, nous dépose. Nous faisons une petite marche et le bus nous reprend plus loin. Nous allons voir un ancien complexe monastique réduit à l'état de pigeonnier.
>
Nous déposons ceux qui se sont inscrits pour le spectacle des derviches tourneurs et rentrons à l'hôtel. Petite détente dans la chambre puis apéro avec Isabelle et Jean Loup.
Le dîner est sous forme de buffet. Et au lit !
Lorsque tout le monde a trouvé le bus, nous nous mettons en route pour la Cappadoce. Des volcans entrèrent en éruption il y a dix millions d'années. Ces éruptions générèrent une superposition de strates de lave plus ou moins denses. En particulier, au début du Quaternaire, des laves basaltiques beaucoup plus dures se déposèrent.
Sous l'effet des glaciations, la croûte de basalte s'est lézardée, le sol s'est désagrégé, permettant à l'eau de s'infiltrer et d'accentuer encore l'érosion. Quand le tuf est très tendre, il se désagrège totalement pour former une plaine poussiéreuse, tandis que sur les reliefs pentus, l'érosion crée canyons, mesas, cônes, pitons et cheminées de fée.
Le paysage de Cappadoce présente donc une morphologie se caractérisant pour l'essentiel par des plateaux formés par les cendres et les boues rejetées par les volcans avoisinants, des gorges, des cheminées de fées, ainsi que de grandes plaines constituées de résidus volcaniques.
Nous commençons par la vallée de Devrent, puis la vallée de Mustapha Pacha. Nous nous amusons à regarder les formes des rochers : la femme à l'enfant, le couple de danseurs, le chapeau de Napoléon, le dromadaire, le rat...
Dégustation de jus de grenade
Nous passons un bon moment dans le village de Sinasos. D'abord connue sous le nom de Sinasos, cette localité maintenant nommée Mustafapaşa était autrefois prospère : pendant les mois d'hiver les hommes du village pratiquaient le commerce du caviar à Istanbul. Elle était habitée jusqu'au début du XXème siècle par des Grecs orthodoxes qui ont été contraints au départ lors des échanges de population entre la Grèce et la Turquie en 1924. L'architecture locale porte encore la marque de ce passé florissant.
Nous visitons l'église de Sainte Hélène et de Saint Constantin. De nombreux ouvriers font de la restauration et les vieux du village jouent au backgammon.
Nous admirons le mont Argée (en français - mont Erciyes en turc). C'est un volcan endormi. Le mont Erciyes est le point culminant d'Anatolie centrale (3 916 mètres). Ce sommet était nommé dans l'Antiquité mont Argée (« argenté » en grec), et dominait la ville de Césarée (aujourd'hui Kayseri). Le mont Argée a été représenté sur nombre de monnaies antiques où il est à l'intérieur d'un temple.
Nous mangeons au même restaurant que l'année dernière "Dede Efendi Kaya". C'est d'abord une soupe de lentilles, puis les mezzés : salade, tomate, concombre, fromage, feuilles de vigne, salade de pommes de terre, poireaux confits, aubergines confites, fromage blanc aux herbes, un autre fromage et du très bon pain-galette (dürüm). Ensuite c'est le Testi Kebab ou kebab au pot. Les ingrédients, de la viande d’agneau, des tomates, quelques gousses d’ail, des petits poivrons verts, du beurre, sel poivre et épices sont cuits dans un pot en terre cuite, le « testi » qui est fermé par de la pâte à pain en donnant aux aliments un petit goût authentique et spécial. Avec du riz et en dessert, du yaourt avec du miel.
Nous repartons en bus pour visiter le village d'Ortahisar : Une imposante citadelle, énorme piton de tuf volcanique criblé de tunnels autrefois habités, se tient au milieu du village. Puis Uçhisar. Ce village est typique de la Cappadoce. Il est célèbre grâce au Kale, rocher visible à plusieurs kilomètres. Ce piton volcanique a été creusé d'abris depuis l'époque hittite (1500 av. J.-C.). La montagne n'a cessé ensuite de servir de refuge, des premiers chrétiens persécutés par les Romains, des Byzantins menacés par les Turcs. Labyrinthique, la forteresse abrite un ensemble de chapelles, monastères, appartements, réfectoires, entrepôts ou salles communes reliés entre eux par un réseau de galeries qui se déploient sur vingt étages. Quelques habitations troglodytiques y sont encore occupées.
Le bus s'arrête souvent, nous dépose. Nous faisons une petite marche et le bus nous reprend plus loin. Nous allons voir un ancien complexe monastique réduit à l'état de pigeonnier.
>
Nous déposons ceux qui se sont inscrits pour le spectacle des derviches tourneurs et rentrons à l'hôtel. Petite détente dans la chambre puis apéro avec Isabelle et Jean Loup.
Le dîner est sous forme de buffet. Et au lit !
Commentaires
Enregistrer un commentaire