Trek Népal 2017 - 28 octobre - Pike Peak du Khumbu

Samedi 28 octobre 2017 - Chiwang        Phaplu


Lever tranquille à 7 h 00. Nous ne préparons pas nos sacs tout de suite car Tej décide de monter plus tôt pour le petit déjeuner. Il nous a déjà apporté le thé dans notre chambre.

Nous allons au même endroit que la veille et nous installons au même endroit. Il n'y a pas de café, donc c'est thé pour tout le monde, ça ne me dérange pas car c'est toujours ce que je choisis. Les moinillons nous ont préparé des pancakes avec miel et confiture et nous resservent dès que nos assiettes sont vides.

Ensuite, nous avons l'autorisation de pénétrer dans le monastère où les moines réalisent un mandala avec des pigments en poudre en préparation du Mani Rimdu.


Mani Rimdu est la fête la plus importante du peuple Sherpa. il se fête au cours du dixième mois lunaire du calendrier tibétain, correspondant à Octobre-Novembre. Mani signifie chant et Rimdu signifie pilules sacrées. 
Du début à la fin du festival, 24 heures de Puja (rituels) seront effectuées par les moines pour consacrer le Mandala, le Mani Rilwu (pilules sacrées), le Tshereel (pilules pour une longue vie) et le Torma.
Le festival est une tradition qui commence par une réalisation d'un mandala avec du sable coloré. Ce sable est extrait d’un emplacement spécifique dans les collines. Il faut quatre jours pour le faire, il est ensuite recouvert. Ensuite, il est au cœur de la fête religieuse.
Les moines qui exécutent des danses, font d'abord des vœux lors d'une cérémonie d'habilitation avec Trulshig Rinpoché. Pendant les danses, ils deviennent des divinités, plutôt que des gens ordinaires. Parce que les danses sont considérées comme sacrées, elles ne peuvent être exécutées que dans le contexte de Mani Rimdu, et non pour le divertissement. 
Le programme comprend seize danses. Après que tous les fidèles aient quitté le monastère, les moines procèdent au rituel du feu pour dissiper tout le mal dans le monde. Le mandala de sable qui est spécialement créé pour le festival est alors détruit accompagné de prières pour tous les êtres et la paix dans le monde. A la fin des festivités, la plus haute autorité du monastère bénit le grand public, après quoi les «danses des masques» sont effectuées par les jeunes moines. Les moines effectuent la danse masquée pour vénérer quelques-unes des divinités protectrices et la commémoration du légendaire Guru Rinpoché, fondateur du bouddhisme tibétain. La chorégraphie des danses représentent également la défaite des démons, la victoire du bien sur le mal et l’arrivée du bouddhisme au Tibet.
Voici deux vidéos de ce fameux festival auquel nous aurions tant aimé assister :



Nous redescendons ensuite au lodge pour le rangement de nos sacs et nous nous remettons sur le chemin vers Phaplu. C'est une grande descente sur chemin de randonnée ou sur piste qui nous permet de garder l’œil sur la piste d'atterrissage de Phaplu.


Nous arrivons à l'hôtel Everest où nous avons déjeuner le premier jour de notre trek. Après le citron chaud, nous avons choisi du poulet biryani et nous ne sommes pas déçus (C'est un plat indien à base de riz, préparé avec des épices, de la viande, des œufs ou des légumes.) : il est très bien parfumé avec clous de girofle, graines de cardamone et oignons frits.
Hari est allé acheter des bananes pour notre dessert.

Nos amies décident de partir pour Saleri car l'une d'elles veut acheter une queue de yak qu'elle avait repéré, il y a une dizaine de jours. De mon côté, je vais prendre une douche mais j'ai des soucis pour avoir de l'eau chaude malgré le chauffe-eau. Je retourne à la chambre enroulée dans ma serviette pour demander à mon mari de m'aider à comprendre comment avoir de l'eau chaude. On ne trouve pas, je décide donc de me laver à l'eau froide et tout à coup, en tournant un autre robinet, l'eau tiède arrive et finit par être bouillante... Allez comprendre les plombiers népalais ! Je dois encore traverser le couloir drapée de ma serviette tellement il y a de la vapeur dans la douche qu'il est impossible de s'essuyer et de se rhabiller.
Nous allons ensuite faire un tour dans le village mais il n'y a pas grand chose à voir et il commence à pleuvoir. A une boutique d'autochtones, je demande le prix d'un encensoir en cuivre et la marchande m'a vu venir, car elle me propose un prix de 3000 Roupies (30 €), c'est beaucoup trop cher. Nous rentrons donc au lodge pour une petite farniente dans la chambre. Bien nous en a pris, car il y a un grondement de tonnerre et peu après, il se met à plevoir abondamment. Nos amies reviennent de Saleri complètement trempées. Elles essayent, à leur tour de prendre une douche mais cette fois ci, il n'y a vraiment plus que de l'eau froide.
A 16 h 30, c'est l'heure du thé avec des biscuits. Nous en profitons pour nous mettre d'accord sur le montant des pourboires que nous allons laisser à nos porteurs et aussi sur les visites que nous allons faire à Katmandou. Nous décidons de ne faire que Bodnath par nos propres moyens.
A 18 h 30, c'est le moment de la bière et des chips de crevettes. Puis le repas avec une soupe à l'ail, des momos frits au poulet et des bananes.
La nuit sera difficile à cause d'un chien qui aboie et d'un groupe de chinois qui se préparent bruyamment à prendre l'avion pour Lukla le matin très tôt. En effet, leur avion à destination de Lukla a dû atterrir à Phaplu car il y avait trop de nuages au-dessus de Lukla.


Chiwang - Phaplu : - 500 m 

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