Inde Himalayenne 2016 - Rencontres et randonnées Ladakhies - 13 octobre
Jeudi 13 octobre 2016 - Jaipur - Fatehpur-Sikri - Agra - Taj Mahal
Le petit déjeuner est plus matinal car le départ pour Agra est prévu à 7 h 00 et c'est un sacré bout de route qui nous attend. C'est encore compliqué avec le service mais bon...
La route est égale à elle même avec ses camions, voitures, piétons, vaches, motos et péages...
Vers 11 h 00, nous faisons un arrêt dans un midway (ce qui équivaut à un restauroute chez nous) afin que Dinesh puisse déjeuner. Pendant ce temps, nous nous promenons dans la boutique et achetons un livre sur la Vache Sacrée et autres histoires indiennes, de l'encens et un porte-clé pour le fils d'une collègue qui est toujours empressé de me donner ses jouets et autres petits présents à offrir aux enfants pendant mes voyages.
Vers 12 h 30, c'est à notre tour de déjeuner dans un hôtel restaurant où il y a un groupe de collégiens indiens qui se servent au buffet et c'est une belle pagaille... Nous sommes servis à table : soupe, riz, lentilles, légumes, poulet et glace au chocolat.
L'arrêt suivant sera à Fatehpur-Sikri. Cette ville fut la capitale impériale de l'Empire moghol de 1571 à 1584. Construite par l'empereur Akbar, parfaitement conservée depuis son abandon, elle est un témoignage remarquable de l'architecture indienne du XVIème siècle.
Akbar monte sur le trône à l'âge de 14 ans, après la disparition prématurée de son père, Humâyûn, en 1556. Aussitôt que son pouvoir est assuré, il se consacre à la fondation de sa capitale à Agra et à l'aménagement de son Fort Rouge. Cependant, comme souvent pour les dirigeants de l'Inde, Akbar désire construire pour capitale une ville nouvelle et porte son choix sur un site près d'Agra (à environ 40 kilomètres).
L'empereur, sans héritier, avait l'habitude de se rendre dans le village de Sikri où vivait un ermite soufi Salim Chishti (1480-1572) dont il recherchait les bénédictions. Les visites d'Akbar portèrent leur fruit car il eut bientôt trois fils. Pour rendre grâce, il décida d'édifier sa nouvelle capitale sur le site.
Fatehpur-Sikri fut abandonnée en 1585 au profit de Lahore, plus près de l'agitation des tribus afghanes, sur les marches occidentales de l'empire et ne fut plus jamais réoccupée, sauf durant trois mois par Jahângîr, en 1619, lorsque la peste faisait rage à Agra. Elle reste la plus préservée des villes fantômes de l'Inde. Nous avions déjà visité ce site en 2003 mais la visite est tout aussi agréable. Nous sommes encore accompagnés par un guide obligatoire et une partie du trajet doit se faire dans un autobus du site. Ce guide parle anglais et Arjun assure la traduction. De mignons écureuils nous tiennent compagnie pendant la visite.
Dinesh et Arjun se sont rendu compte que demain étant un vendredi, le Taj Mahal ne sera pas visitable (jour des musulmans) et comme notre visite est prévue demain, ce ne sera pas possible ! Nous y allons donc tout de suite. Arjun connaît un guide officiel sur place et celui-ci nous fait passer avant toute la foule par des couloirs "réservés". Ici encore, nous avons du prendre un véhicule électrique obligatoire pour arriver à l'espace billetterie. Nous revoyons ce mausolée avec beaucoup d'émotions. Le Tāj Mahal qui signifie « le palais de la couronne » en persan, est situé au bord de la rivière Yamunâ.
C'est un mausolée de marbre blanc construit par l'empereur moghol musulman Shâh Jahân en mémoire de son épouse Arjumand Bânu Begam, aussi connue sous le nom de Mumtaz Mahal, qui signifie en persan « la lumière du palais ». Elle meurt le 17 juin 1631 en donnant naissance à leur quatorzième enfant alors qu'elle allait à la campagne. Elle trouve une première sépulture sur place dans le jardin Zainabad à Burhanpur. La construction du mausolée commence en 1631 et est achevée dans sa plus grande partie en 1648. Son époux, mort le 31 janvier 1666, est inhumé auprès d'elle.
Le Taj Mahal est considéré comme un joyau de l'architecture moghole, un style qui combine des éléments architecturaux des architectures islamique, iranienne, ottomane et indienne.
Parmi les 20 000 personnes qui ont travaillé sur le chantier, on trouve des maîtres artisans venus d'Europe et d'Asie centrale. Il est considéré que l'architecte principal fut Ustad Ahmad Lahauri.
Il est érigé au fond d'un jardin ornemental (rectangle de 580 par 305 mètres) clos par une enceinte percée sur chaque côté de quatre portes dont trois sont fausses. Le jardin est parcouru par quatre canaux en croix (le mausolée se reflétant dedans lorsque les fontaines ne coulent pas) pourvus de jets d'eaux et de fontaines, accompagnés tout au long de pavés de marbre, et au centre d'un bassin central au niveau du chahâr sû. Les enceintes ouest, sud et est comportent en guise de porte un pavillon monumental en grès rouge incrusté d'une mosaïque géométrique de marbre blanc, leur disposition symétrique reprenant celle traditionnelle des mosquées persanes avec leur cour à quatre iwans. La porte principale (Darwaza-i Rauza haute de 30 mètres) qui se dresse au centre du mur sud de l’avant-cour comporte un grand iwan central flanqué d'iwans latéraux.
Il est construit en utilisant des matériaux provenant de diverses régions de l'Inde et du reste de l'Asie. Plus de 1 000 éléphants sont employés pour transporter les matériaux de construction durant l'édification. Le marbre blanc est extrait du Rajasthan, le jaspe vient du Panjâb, la turquoise et la malachite du Tibet, le lapis-lazuli du Sri Lanka, le corail de la mer Rouge, la cornaline de Perse et du Yémen, l'onyx du Deccan et de Perse, les grenats du Gange et du Boundelkand, l'agate du Yémen et de Jaisalmer, le cristal de roche de l'Himalaya. En tout, vingt-huit types de pierres fines ou ornementales polychromes ont été utilisés pour composer les motifs de marqueterie incrustés dans le marbre blanc. Malheureusement pour les photos, des travaux de rénovations sont en cours et il y a des échafaudages sur un côté du mausolée et autour d'un des quatre minarets.
Nous faisons la visite intérieure avec des chaussons en synthétique au-dessus des chaussures (comme dans les blocs opératoires). Nous prenons notre temps pour tout regarder et nous imprégner de ces belles images.
A la sortie, nous visitons les échoppes de souvenirs, admirons le coucher du soleil. Puis c'est la "cohue" pour pouvoir prendre un bus jusqu'au parking.
Nous retrouvons Dinesh et allons directement à l'hôtel puisque c'est là que nous dînerons. Après une toilette rapide, nous descendons à la réception afin de faire notre enregistrement pour le vol retour sur les ordinateurs. Je fais le nécessaire mais il y a un problème d'impression car le réceptionniste a fait une mauvaise manipulation. Il faut tout annuler et tout recommencer... Ça ne s'imprime toujours pas ! On se rend compte que l'imprimante en service n'est pas celle référencée dans les paramètres d'impression et une fois la modification effectuée, ça marche, ouf !!! Car j'en ai une suée 😅. Petit coup d'oeil sur notre chambre :
Nous allons au sous-sol où se trouve la salle de restaurant. Les serveurs sont adorables et très attentifs : soupe, riz, lentilles, légumes, poulet, chapatis, pommes de terre et glace à la fraise.
La route est égale à elle même avec ses camions, voitures, piétons, vaches, motos et péages...
Vers 11 h 00, nous faisons un arrêt dans un midway (ce qui équivaut à un restauroute chez nous) afin que Dinesh puisse déjeuner. Pendant ce temps, nous nous promenons dans la boutique et achetons un livre sur la Vache Sacrée et autres histoires indiennes, de l'encens et un porte-clé pour le fils d'une collègue qui est toujours empressé de me donner ses jouets et autres petits présents à offrir aux enfants pendant mes voyages.
Vers 12 h 30, c'est à notre tour de déjeuner dans un hôtel restaurant où il y a un groupe de collégiens indiens qui se servent au buffet et c'est une belle pagaille... Nous sommes servis à table : soupe, riz, lentilles, légumes, poulet et glace au chocolat.
L'arrêt suivant sera à Fatehpur-Sikri. Cette ville fut la capitale impériale de l'Empire moghol de 1571 à 1584. Construite par l'empereur Akbar, parfaitement conservée depuis son abandon, elle est un témoignage remarquable de l'architecture indienne du XVIème siècle.
Akbar monte sur le trône à l'âge de 14 ans, après la disparition prématurée de son père, Humâyûn, en 1556. Aussitôt que son pouvoir est assuré, il se consacre à la fondation de sa capitale à Agra et à l'aménagement de son Fort Rouge. Cependant, comme souvent pour les dirigeants de l'Inde, Akbar désire construire pour capitale une ville nouvelle et porte son choix sur un site près d'Agra (à environ 40 kilomètres).
L'empereur, sans héritier, avait l'habitude de se rendre dans le village de Sikri où vivait un ermite soufi Salim Chishti (1480-1572) dont il recherchait les bénédictions. Les visites d'Akbar portèrent leur fruit car il eut bientôt trois fils. Pour rendre grâce, il décida d'édifier sa nouvelle capitale sur le site.
Fatehpur-Sikri fut abandonnée en 1585 au profit de Lahore, plus près de l'agitation des tribus afghanes, sur les marches occidentales de l'empire et ne fut plus jamais réoccupée, sauf durant trois mois par Jahângîr, en 1619, lorsque la peste faisait rage à Agra. Elle reste la plus préservée des villes fantômes de l'Inde. Nous avions déjà visité ce site en 2003 mais la visite est tout aussi agréable. Nous sommes encore accompagnés par un guide obligatoire et une partie du trajet doit se faire dans un autobus du site. Ce guide parle anglais et Arjun assure la traduction. De mignons écureuils nous tiennent compagnie pendant la visite.
Dinesh et Arjun se sont rendu compte que demain étant un vendredi, le Taj Mahal ne sera pas visitable (jour des musulmans) et comme notre visite est prévue demain, ce ne sera pas possible ! Nous y allons donc tout de suite. Arjun connaît un guide officiel sur place et celui-ci nous fait passer avant toute la foule par des couloirs "réservés". Ici encore, nous avons du prendre un véhicule électrique obligatoire pour arriver à l'espace billetterie. Nous revoyons ce mausolée avec beaucoup d'émotions. Le Tāj Mahal qui signifie « le palais de la couronne » en persan, est situé au bord de la rivière Yamunâ.
C'est un mausolée de marbre blanc construit par l'empereur moghol musulman Shâh Jahân en mémoire de son épouse Arjumand Bânu Begam, aussi connue sous le nom de Mumtaz Mahal, qui signifie en persan « la lumière du palais ». Elle meurt le 17 juin 1631 en donnant naissance à leur quatorzième enfant alors qu'elle allait à la campagne. Elle trouve une première sépulture sur place dans le jardin Zainabad à Burhanpur. La construction du mausolée commence en 1631 et est achevée dans sa plus grande partie en 1648. Son époux, mort le 31 janvier 1666, est inhumé auprès d'elle.
Le Taj Mahal est considéré comme un joyau de l'architecture moghole, un style qui combine des éléments architecturaux des architectures islamique, iranienne, ottomane et indienne.
Parmi les 20 000 personnes qui ont travaillé sur le chantier, on trouve des maîtres artisans venus d'Europe et d'Asie centrale. Il est considéré que l'architecte principal fut Ustad Ahmad Lahauri.
Il est érigé au fond d'un jardin ornemental (rectangle de 580 par 305 mètres) clos par une enceinte percée sur chaque côté de quatre portes dont trois sont fausses. Le jardin est parcouru par quatre canaux en croix (le mausolée se reflétant dedans lorsque les fontaines ne coulent pas) pourvus de jets d'eaux et de fontaines, accompagnés tout au long de pavés de marbre, et au centre d'un bassin central au niveau du chahâr sû. Les enceintes ouest, sud et est comportent en guise de porte un pavillon monumental en grès rouge incrusté d'une mosaïque géométrique de marbre blanc, leur disposition symétrique reprenant celle traditionnelle des mosquées persanes avec leur cour à quatre iwans. La porte principale (Darwaza-i Rauza haute de 30 mètres) qui se dresse au centre du mur sud de l’avant-cour comporte un grand iwan central flanqué d'iwans latéraux.
Il est construit en utilisant des matériaux provenant de diverses régions de l'Inde et du reste de l'Asie. Plus de 1 000 éléphants sont employés pour transporter les matériaux de construction durant l'édification. Le marbre blanc est extrait du Rajasthan, le jaspe vient du Panjâb, la turquoise et la malachite du Tibet, le lapis-lazuli du Sri Lanka, le corail de la mer Rouge, la cornaline de Perse et du Yémen, l'onyx du Deccan et de Perse, les grenats du Gange et du Boundelkand, l'agate du Yémen et de Jaisalmer, le cristal de roche de l'Himalaya. En tout, vingt-huit types de pierres fines ou ornementales polychromes ont été utilisés pour composer les motifs de marqueterie incrustés dans le marbre blanc. Malheureusement pour les photos, des travaux de rénovations sont en cours et il y a des échafaudages sur un côté du mausolée et autour d'un des quatre minarets.
Nous faisons la visite intérieure avec des chaussons en synthétique au-dessus des chaussures (comme dans les blocs opératoires). Nous prenons notre temps pour tout regarder et nous imprégner de ces belles images.
A la sortie, nous visitons les échoppes de souvenirs, admirons le coucher du soleil. Puis c'est la "cohue" pour pouvoir prendre un bus jusqu'au parking.
Nous retrouvons Dinesh et allons directement à l'hôtel puisque c'est là que nous dînerons. Après une toilette rapide, nous descendons à la réception afin de faire notre enregistrement pour le vol retour sur les ordinateurs. Je fais le nécessaire mais il y a un problème d'impression car le réceptionniste a fait une mauvaise manipulation. Il faut tout annuler et tout recommencer... Ça ne s'imprime toujours pas ! On se rend compte que l'imprimante en service n'est pas celle référencée dans les paramètres d'impression et une fois la modification effectuée, ça marche, ouf !!! Car j'en ai une suée 😅. Petit coup d'oeil sur notre chambre :
Nous allons au sous-sol où se trouve la salle de restaurant. Les serveurs sont adorables et très attentifs : soupe, riz, lentilles, légumes, poulet, chapatis, pommes de terre et glace à la fraise.
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