Trek 2017 – 22 mai – L'échappée Jurassienne

Lundi 22 mai - Le Frasnois - Chaux-des-Crotenay (lieu dit Le Pont de la Chaux)

Carte de l'itinéraire du jour :

Lever cool ! Nous préparons les sacs avant d'aller à la salle commune à 8 h 20 où le petit déjeuner vient juste d'être livré. Les noms des chambre (Aubépine, Bégonia, Capucine, Dahlia, Reine des prés) sont inscrits sur de petites plaquettes en bois posées sur les bols. Sur la table, il y a du jus d'orange, un plateau avec des yaourts et plein de sortes de confitures et du comté, une assiette avec plusieurs sortes de miel. Un serveur amène des corbeilles de pain et pains au chocolat ainsi que des thermos de café (un par chambre). Il y a aussi à disposition des céréales ainsi que des sachets de thé et bouilloire électrique. Après ce frugal repas, nous allons déposer nos sacs à la réception (c'est un taxi de Taco 39 qui passe les prendre pour les déposer à l'étape suivante) et récupérer les pique-niques pour ce midi.

Départ à 9 h 30 du parking de l’Éolienne après avoir visité l'exposition botanique : C'est joli, avec plein de petites bouteilles de jus de fruits qui servent de vases pour les fleurs de montagne et de petites étiquettes sont posées devant donnant les noms français et latin.

Le début du chemin est entre deux haies, on a l'impression d'entrer dans une propriété privée... Il faut traverser deux fois la route départementale et un village avant d'atteindre le sentier qui mène au Pic de l'Aigle (aussi appelé bec de l'Aigle) qui culmine à 991 mètres. Il domine la vallée des 4 lacs et offre un beau panorama sur la chaîne du Jura, et sur le mont Blanc par temps clair.
Le sylphe cavalier de Bonlieu : Le pic de l'Aigle est associé à une légende où un cheval blanc, ailé et superbement harnaché, parcourt les cieux monté par un roi qui tient un sabre levé. Il caracole dans « les monts hérissés de noirs sapins », près des lacs du haut-Jura comme ceux de Bonlieu et de Narlay. Il s'agit d'un esprit aérien, dont les montagnard des parages disent que c'est l'âme en peine d'un ancien seigneur de l'Aigle. La légende est consignée dans la première moitié du XIXème siècle. Le sentier monte progressivement sauf sur la fin où il y a des escaliers très irréguliers. Le panorama est immense et comme le temps est clair, nous voyons effectivement le Mont Blanc. Le soleil est tellement éblouissant que nous n'arrivons pas à faire de selfy avec le téléphone...

Puis nous nous dirigeons sur le chemin qui mène au belvédère des trois lacs d'abord, et celui des quatre lacs ensuite. Heureusement, le sentier est souvent en forêt car le soleil commence à taper fort ! Nous rencontrons quelques randonneurs ou traileurs mais pas plus de vingt personnes dans la matinée.

Après le dernier belvédère, nous entamons la descente. Le topo-guide annonce des lacets serrés et au début du chemin, il y a des panneaux qui recommandent des chaussures adaptées pour la descente dangereuse. C'est vrai que c'est assez technique avec cailloux et racines ultra-glissants. Je me retrouve une fois sur les fesses. Nous atteignons enfin la route et prenons la piste forestière. Celle-ci est ravagée par les engins forestiers et assez marécageuse. Nous ne trouvons pas d'endroit où manger car il y a beaucoup d'humidités et les rochers sont couverts de mousse. Nous finissons pas en trouver deux un peu plus accueillants mais il faut dégager quelques branches et ronces avant de s'installer. Il est 12 h 45. Le pique-nique est conséquent avec un sandwich au jambon et cornichons, une barquette de salade, tomates, œuf dur, lamelles de jambon, dés de comté et noix.

Nous repartons à 13 h 30 n'imaginant pas ce qu'il reste à parcourir. Et Oh Surprise ! A pleine une demi-heure plus tard, nous nous trouvons face à l'hôtel des Lacs. Mauvaise surprise, il est fermé jusque 16 h 00. Dans notre élan, nous poursuivons sur le GR pour connaître la direction pour le lendemain. Il fait lourd et nous ne tardons pas à rebrousser chemin et à nous installer sur un banc face à l'hôtel et à l'ombre. Nous discutons avec une habitante du village qui promène son chien qui est très sympathique et qui a besoin de contacts 😊. A 16 heures et quelques minutes, nous nous dirigeons vers l'hôtel. Nos bagages ne sont pas encore arrivés car le patron était parti à Besançon ce matin. Nous déposons nos sacs à dos dans la chambre et allons au bar où le patron nous offre une bière. Pendant ce temps, le taxi livre nos sacs qui sont mis directement dans l'ascenseur. Nous pouvons remonter dans la chambre nous détendre un peu et prendre la douche.

A 19 h 30, nous allons à la salle à manger. Apéro bière pression et macvin avec des chips. Une carte réduite mais correcte avec des spécialités de la région, nous permet de choisir :

• une croûte jurassienne pour Gérard
• une tartine comtoise pour moi
• un vin d'Arbois 2008
• coupe macvin (avec glace framboise et citron)
• coupe deux boules vanille café

La nuit est difficile car la literie n'est pas terrible et le lit grince au moindre mouvement.