Inde Himalayenne 2016 - Rencontres et randonnées Ladakhies - 7 octobre
Vendredi 7 octobre 2016 - Tingmosgang - Lamayuru (3500 M)
Lever cool et départ en minibus à 9 h 00 après un petit déjeuner frugal, composé de chapatis, omelette, miel, confiture, sablés, biscottes briochées, beurre, thé et jus de fruits.
Nous avons environ deux heures de route avant d'arriver à destination. Nous faisons plusieurs arrêts dans les villages et aussi pour voir les lacets que nous avons empruntés car nous avons pris la route "du Haut", moins fréquentée mais plus périlleuse !
Le chauffeur nous dépose pour une petite marche de quatre kilomètres sur la route en admirant le paysage qui devient lunaire en approchant de Lamayuru.
Nous reprenons le minibus pour les derniers kilomètres qui nous mèneront jusqu'à la guesthouse qui est située dans un jardin. Nous allons directement à la salle à manger boire un thé à la menthe (dans un verre avec des feuilles de menthe). Ce n'est pas très propre et c'est un peu le "bordel" ! Pour le repas, il y a de la soupe, du riz, des lentilles, des légumes et des pommes toutes petites et immangeables. Padma va chercher des bananes dans le bus.
Ensuite, nous allons nous installer dans les chambres et dans chaque, il y a un petit cumulus qui permet de prendre une douche chaude, ce que je fais immédiatement et j'en profite aussi pour me laver les cheveux.
A 16 h 00, nous partons visiter le monastère qui, comme d'habitude, est sur un promontoire rocheux. «Yung-dung Thapa Ling» ou plus connu sous le nom de monastère Yuru appartient à la lignée Drikung de l'ordre Kagyudpa. Il est le plus ancien et le plus grand monastère du Ladakh.
La lignée Drikung fut fondée par Rintchen Pal(1143-1212). Les origines de cette lignée remontent au temps des deux grands maîtres indiens : Tilopa et son disciple Naropa.
Naropa qui méditait sur un minuscule bout de terre au milieu d'un lac, émit le voeu de voir construire un monastère à cet endroit. Quelques temps plus tard, le lac s'assécha et un monastère fut érigé : le Monastère de Yund-dung.
Au Xème siècle, Naropa revint à cet endroit. Rintchen Zangpal, le traducteur, y avait construit plusieurs temples et stupas. Les enseignements florissèrent alors dans cette région.
Un jour, le roi Jamyang Namgyal fut atteint d'une grave maladie. Il demanda à tous les lamas des environs de faire des prières en vue de sa guérison. Mais en vain. Il alla voir un oracle qui lui dit de faire venir le grand lama Chosjé Danema, de la lignée Drikung Kagyu, du Tibet, que lui seul pourrait le guérir.
Le roi envoya alors plusieurs hommes le chercher. Lama Chosjé Danema avant de prendre la route vers le Ladakh avec les servants du roi, fit un rituel de divination afin de se renseigner sur ce lieu, de savoir s'il devait ou non aller voir ce roi du Ladakh. Au moment du rituel, il se trouvait au milieu d'un lac, c'est alors qu'il en sortit une pierre sur laquelle était gravée le visage de Milarépa et en dessous du visage, le mantra «Om mani padmé houng». Il sut donc qu'il devait partir rencontrer ce roi.
A la simple vue du Lama Chosjé Danema le roi fut guéri sur le champ. Heureux, il demanda au Lama de rester dans son palais et de devenir son lama. Celui-ci lui dit qu'il n'était pas son Lama-racine, mais lui désigna un autre lama.
Pour le remercier, le roi lui offrit les trois plus grands monastères du Ladakh : Yung-dung Tharpa Ling (Monastère de Lamayuru), Phyang, Sherkul (monastère près de la frontière indo-chinoise) ainsi que quatre vingt petits autres monastères et de nombreuses terres.
C'est ainsi que ces monastères devinrent des monastères DRIKUNG KAGYU.
Aujourd'hui, le Monastère héberge 200 moines et lamas dont 50 enfants moines. Les enfants sont accueillis dès l'âge de 4 ans. Pour ces enfants, Lamayuru a construit une école, en terre. Ces enfants sont assis à même le sol, sur la terre et les cailloux et lisent et écrivent le cahier sur leurs genoux. Ils ont un professeur qui leur apprend le tibétain, l'hindi, l'anglais, les mathématiques et la philosophie bouddhiste (le Dharma).
La montée est rude et difficile. C'est un moinillon qui est chargé d'ouvrir le monastère. Après, il fait mine de s'occuper à ranger dans le monastère, mais en fait, il surveille si nous ne faisons pas de photos. Je lui donne des bracelets et il est très content.
Nous allons ensuite plus haut que le monastère, un endroit très venteux, pour faire des photos du paysage. Nous rencontrons une femme donnant la tétée à son bébé et elle accepte , pour Christiane et moi, de lever la couverture pour nous faire voir son bébé. Par respect, nous ne prendrons pas de photo.
Nous descendons doucement pour rejoindre le village et notre lodge.
A notre retour, la patronne a disposé un "outil" pour presser les citrons verts que nous avions acheté à Leh et des verres d'eau chaude afin de faire nous même notre citron chaud. Nous nous reposons un peu dans les chambres avant de rejoindre Arjun pour le briefing et le repas qu'il a fait préparer spécialement : Ce sont des galettes (un peu comme les chapatis) fourrées de purée de pomme de terre à la coriandre et autres épices, servies avec de la soupe et des légumes.
Je n'offre rien à la patronne car il y a beaucoup de femmes en cuisine et j'ai peur de ne pouvoir toutes les satisfaire...
Nous avons environ deux heures de route avant d'arriver à destination. Nous faisons plusieurs arrêts dans les villages et aussi pour voir les lacets que nous avons empruntés car nous avons pris la route "du Haut", moins fréquentée mais plus périlleuse !
Le chauffeur nous dépose pour une petite marche de quatre kilomètres sur la route en admirant le paysage qui devient lunaire en approchant de Lamayuru.
Nous reprenons le minibus pour les derniers kilomètres qui nous mèneront jusqu'à la guesthouse qui est située dans un jardin. Nous allons directement à la salle à manger boire un thé à la menthe (dans un verre avec des feuilles de menthe). Ce n'est pas très propre et c'est un peu le "bordel" ! Pour le repas, il y a de la soupe, du riz, des lentilles, des légumes et des pommes toutes petites et immangeables. Padma va chercher des bananes dans le bus.
Ensuite, nous allons nous installer dans les chambres et dans chaque, il y a un petit cumulus qui permet de prendre une douche chaude, ce que je fais immédiatement et j'en profite aussi pour me laver les cheveux.
La chambre |
La lignée Drikung fut fondée par Rintchen Pal(1143-1212). Les origines de cette lignée remontent au temps des deux grands maîtres indiens : Tilopa et son disciple Naropa.
Naropa qui méditait sur un minuscule bout de terre au milieu d'un lac, émit le voeu de voir construire un monastère à cet endroit. Quelques temps plus tard, le lac s'assécha et un monastère fut érigé : le Monastère de Yund-dung.
Au Xème siècle, Naropa revint à cet endroit. Rintchen Zangpal, le traducteur, y avait construit plusieurs temples et stupas. Les enseignements florissèrent alors dans cette région.
Un jour, le roi Jamyang Namgyal fut atteint d'une grave maladie. Il demanda à tous les lamas des environs de faire des prières en vue de sa guérison. Mais en vain. Il alla voir un oracle qui lui dit de faire venir le grand lama Chosjé Danema, de la lignée Drikung Kagyu, du Tibet, que lui seul pourrait le guérir.
Le roi envoya alors plusieurs hommes le chercher. Lama Chosjé Danema avant de prendre la route vers le Ladakh avec les servants du roi, fit un rituel de divination afin de se renseigner sur ce lieu, de savoir s'il devait ou non aller voir ce roi du Ladakh. Au moment du rituel, il se trouvait au milieu d'un lac, c'est alors qu'il en sortit une pierre sur laquelle était gravée le visage de Milarépa et en dessous du visage, le mantra «Om mani padmé houng». Il sut donc qu'il devait partir rencontrer ce roi.
A la simple vue du Lama Chosjé Danema le roi fut guéri sur le champ. Heureux, il demanda au Lama de rester dans son palais et de devenir son lama. Celui-ci lui dit qu'il n'était pas son Lama-racine, mais lui désigna un autre lama.
Pour le remercier, le roi lui offrit les trois plus grands monastères du Ladakh : Yung-dung Tharpa Ling (Monastère de Lamayuru), Phyang, Sherkul (monastère près de la frontière indo-chinoise) ainsi que quatre vingt petits autres monastères et de nombreuses terres.
C'est ainsi que ces monastères devinrent des monastères DRIKUNG KAGYU.
Aujourd'hui, le Monastère héberge 200 moines et lamas dont 50 enfants moines. Les enfants sont accueillis dès l'âge de 4 ans. Pour ces enfants, Lamayuru a construit une école, en terre. Ces enfants sont assis à même le sol, sur la terre et les cailloux et lisent et écrivent le cahier sur leurs genoux. Ils ont un professeur qui leur apprend le tibétain, l'hindi, l'anglais, les mathématiques et la philosophie bouddhiste (le Dharma).
La montée est rude et difficile. C'est un moinillon qui est chargé d'ouvrir le monastère. Après, il fait mine de s'occuper à ranger dans le monastère, mais en fait, il surveille si nous ne faisons pas de photos. Je lui donne des bracelets et il est très content.
Nous allons ensuite plus haut que le monastère, un endroit très venteux, pour faire des photos du paysage. Nous rencontrons une femme donnant la tétée à son bébé et elle accepte , pour Christiane et moi, de lever la couverture pour nous faire voir son bébé. Par respect, nous ne prendrons pas de photo.
Nous descendons doucement pour rejoindre le village et notre lodge.
A notre retour, la patronne a disposé un "outil" pour presser les citrons verts que nous avions acheté à Leh et des verres d'eau chaude afin de faire nous même notre citron chaud. Nous nous reposons un peu dans les chambres avant de rejoindre Arjun pour le briefing et le repas qu'il a fait préparer spécialement : Ce sont des galettes (un peu comme les chapatis) fourrées de purée de pomme de terre à la coriandre et autres épices, servies avec de la soupe et des légumes.
Je n'offre rien à la patronne car il y a beaucoup de femmes en cuisine et j'ai peur de ne pouvoir toutes les satisfaire...
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