Inde Himalayenne 2016 - Rencontres et randonnées Ladakhies - 8 octobre
Samedi 8 octobre 2016 - Lamayuru - Prinkiti La (3700 M) - Wangla ou Wan-La (3160 M)
Lever tôt car le petit déjeuner est à 7 h 00 et le départ à 8 h 00. Nous avons une longue marche à faire. Nous partons à pied directement du lodge en commençant par traverser des pâtures où il y a des animaux.
Nous devons traverser une rivière avant de commencer à monter doucement dans des gorges pas trop encaissées. Nous rencontrons un couple de jeunes français avant le col, lui est accompagnateur montagne en Haute Savoie à l'agence Cairn et ensemble, ils ont fait le tour de l'Inde à vélo. Ils sont en autonomie et il porte 24 kg. Nous les recroiserons plusieurs fois dans la matinée.>
La montée est un peu plus rude avant le col Prinkiti La mais tout doucement, nous arrivons à 3700 m. Nous passons un petit moment avant d'entamer la descente dans des gorges plus resserrées.
Lors de la descente, à certains endroits, le sel couvre la surface du sol et fait penser que nous traversons des paysages enneigés. A plusieurs reprises, nous devons remettre nos bâtons aux guides pour des passages un peu difficiles où il faut s'accrocher aux rochers avec les mains.
Lorsque nous rejoignons la piste, le minibus nous attend mais comme la dernière fois, nous préférons continuer à pied par la piste jusque Wan-La. J'arrive assez épuisée car je n'arrête pas d'éternuer et de me moucher ! La maison où nous sommes accueillis est restée intacte par miracle car il y a une cru du torrent avec coulée de boue et arbres arrachés, il y a un an environ. Plusieurs maisons et la route ont été détruites. Tout le long du chemin, des branches de saules sont mises à sécher car elles servent à faire les plafonds dans les maisons avec les troncs de peupliers.
Nous allons tout de suite dans l'immense cuisine-salle à manger tout en bois et réalisée par les deux frères menuisiers. Nous prenons le thé pendant que la dame cuisine devant nous. C'est incroyable, alors qu'elle dispose d'énormes plans de travail (très encombrés, j'avoue), elle fait tout au sol sur une planche !
Nous prenons le repas avant d'aller dans la chambre sur la terrasse. Elle est toute petite et ressemble à celles des lodges népalais. La salle de bain avec toilettes est à mi-chemin, au milieu de l'escalier, grande mais pas très propre. Je me couche sur le lit et je m'endors aussitôt, jusqu'à l'heure de la promenade dans le village à 16 h 00.
Nous montons tout d'abord jusqu'au monastère mais nous ne pouvons le visiter car nous ne trouvons aucun moine. Nous descendons dans le village et rencontrons les habitants.
De retour au lodge, nous jouons au Chromino et avons du plaisir avec le petit garçon. Le repas n'est pas terrible : de la soupe, puis des grosses pâtes dans de la soupe et enfin des pâtes sautées au wok mais qui sont toutes collantes... La mamie du lodge (62 ans) ayant été faire ses prières est tombée. Elle a une plaie profonde sur le front et c'est Christiane qui l'a soignée.
La nuit sera difficile et Gérard et moi devrons nous lever plusieurs fois pour aller aux toilettes avec la frontale.
Nous devons traverser une rivière avant de commencer à monter doucement dans des gorges pas trop encaissées. Nous rencontrons un couple de jeunes français avant le col, lui est accompagnateur montagne en Haute Savoie à l'agence Cairn et ensemble, ils ont fait le tour de l'Inde à vélo. Ils sont en autonomie et il porte 24 kg. Nous les recroiserons plusieurs fois dans la matinée.>
La montée est un peu plus rude avant le col Prinkiti La mais tout doucement, nous arrivons à 3700 m. Nous passons un petit moment avant d'entamer la descente dans des gorges plus resserrées.
Lors de la descente, à certains endroits, le sel couvre la surface du sol et fait penser que nous traversons des paysages enneigés. A plusieurs reprises, nous devons remettre nos bâtons aux guides pour des passages un peu difficiles où il faut s'accrocher aux rochers avec les mains.
Lorsque nous rejoignons la piste, le minibus nous attend mais comme la dernière fois, nous préférons continuer à pied par la piste jusque Wan-La. J'arrive assez épuisée car je n'arrête pas d'éternuer et de me moucher ! La maison où nous sommes accueillis est restée intacte par miracle car il y a une cru du torrent avec coulée de boue et arbres arrachés, il y a un an environ. Plusieurs maisons et la route ont été détruites. Tout le long du chemin, des branches de saules sont mises à sécher car elles servent à faire les plafonds dans les maisons avec les troncs de peupliers.
Nous allons tout de suite dans l'immense cuisine-salle à manger tout en bois et réalisée par les deux frères menuisiers. Nous prenons le thé pendant que la dame cuisine devant nous. C'est incroyable, alors qu'elle dispose d'énormes plans de travail (très encombrés, j'avoue), elle fait tout au sol sur une planche !
Nous prenons le repas avant d'aller dans la chambre sur la terrasse. Elle est toute petite et ressemble à celles des lodges népalais. La salle de bain avec toilettes est à mi-chemin, au milieu de l'escalier, grande mais pas très propre. Je me couche sur le lit et je m'endors aussitôt, jusqu'à l'heure de la promenade dans le village à 16 h 00.
Nous montons tout d'abord jusqu'au monastère mais nous ne pouvons le visiter car nous ne trouvons aucun moine. Nous descendons dans le village et rencontrons les habitants.
De retour au lodge, nous jouons au Chromino et avons du plaisir avec le petit garçon. Le repas n'est pas terrible : de la soupe, puis des grosses pâtes dans de la soupe et enfin des pâtes sautées au wok mais qui sont toutes collantes... La mamie du lodge (62 ans) ayant été faire ses prières est tombée. Elle a une plaie profonde sur le front et c'est Christiane qui l'a soignée.
La nuit sera difficile et Gérard et moi devrons nous lever plusieurs fois pour aller aux toilettes avec la frontale.
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