Voyage découverte en Ouzbékistan 2011 - 29 octobre - Samarkand

29 octobre 2011 - Samarkand (Samarcande)


Lever assez tôt et heureusement car encore une fois, je me lave les cheveux mais le sèche-cheveux tombe en panne après le premier coup de séchage... En fait, il se met en sécurité car il est en surchauffe ! Donc il faut attendre qu'il refroidisse à chaque fois.

Vers 8 h 15 nous allons à la salle à manger où un petit déjeuner très copieux et varié nous attend : thé, café, jus de poire, pain grillé, pain aux raisins, pain de Samarkand, biscuits, omelette, saucisson, fromage, beurre, confiture, bouchées chocolatées, fruits frais et fruits secs. Voici la cour de notre hôtel :


A 9 h 00 Kahramon arrive pour nous emmener tout d'abord au Mausolée de Tamerlan (aussi connu sous le nom de Timour, Timur Lang ou Timour le boiteux) appelé Gour Emir. Un premier mausolée a été construit en 1401, du vivant de Tamerlan, par son petit-fils préféré et successeur désigné, Muhammad Sultan, pour y abriter la dépouille de son grand-père, alors que celui-ci désirait être enterré sobrement. « Juste une pierre et mon nom dessus » avait-il dit. Ce mausolée était un ensemble architectural construit autour d'une cour intérieure bordée de quatre iwan. À l'est se dressait une madrasa, tandis qu'à l'ouest s'élevait une khanaka où se trouvait une mosquée à coupole. Comme au Taj Mahal actuellement, la construction était entourée de quatre minarets. Aujourd'hui, il ne reste que les traces des fondations de ce mausolée, le portail encore richement décoré où subsiste l'inscription en persan « Construit par le faible esclave Mohamed, fils de Mahmoud, d'Ispahan » et une partie de l'iwan clôturant la cour intérieure du côté sud. Mais Muhammad Sultan est tué lors d'une campagne en Perse en 1403 et Tamerlan fit alors construire un autre mausolée qu'il désirait le plus beau qui soit. À peine le dôme surmontant le mausolée achevé, Tamerlan le fit détruire, exigeant la construction d'un dôme plus imposant. Les ouvriers travaillèrent jour et nuit, terminant l'édifice en quinze jours ! En 1405, Tamerlan meurt et son corps embaumé de musc et de camphre est secrètement enterré aux côtés de Muhammad Sultan dans la khanaka du premier ensemble, situé juste devant le Gour Emir. Les luttes de succession ayant pris fin en 1409, les dépouilles furent translatées au Gour Emir, où elles se trouvent toujours. Tamerlan repose aux pieds de son maître spirituel le cheik Mir-Said-Bereke. D'autres Timourides vinrent rejoindre leur aïeul, comme deux des fils de Tamerlan, Shah Rukh et Miran Shah, ainsi que son petit-fils l'architecte, astronome et savant Ulugh Beg. L'aspect extérieur est très beau mais l'intérieur est stupéfiant avec plein de dorures et de pierres semi-précieuses.

La carte des voyages de Tamerlan
Nous nous dirigeons ensuite vers la Place du Régistan (Le Régistan, ou Réghistan, est l'ancien cœur de la ville de Samarcande. Le nom de Régistan signifie « place sablonneuse » en persan.) où se trouve la La médersa d'Oulough Beg (C'est l'une des plus vastes d'Asie centrale. Oulough Beg a davantage investi dans l'enseignement que dans la construction de mosquées et de mausolées, à l'inverse de son grand-père Tamerlan. Il y aurait d’ailleurs enseigné l'astronomie, sujet rappelé par les étoiles disposées sur le pishtak du bâtiment. Une inscription calligraphique de style coufique indique que cette magnifique façade est deux fois plus haute que le ciel, et lourde au point que l'échine de la terre en est écrasée.), la Mosquée Tilla Kari (qui signifie : Couverte d'or et qui a été construite sous Yalangtouch. Elle assure en fait les fonctions de médersa et de mosquée du vendredi pour la ville.) et la médersa Cher-Dor (qui signifie : « qui porte des lions », a été également construite pat Yalangtouch, « en miroir » de la médersa d'Oulough Beg, antérieure. Elle a pris la place d'un khanaqah édifié auparavant par Oulough Beg.)


Médersa Cher-Dor

Médersa d'Oulough Beg


Mosquée Tilla Kari


L’intérieur de ces madrasas, les cellules sont occupées par des commerçants d'artisanat. Kahramon nous fait entrer chez un musicien qui nous fait une démonstration de divers instruments de musique et nous fait écouter des CD de musique traditionnelle. Nous en achetons d'ailleurs un.


Nous reprenons le minibus pour aller dans un restaurant où il y a une énorme cheminée qui fonctionne au gaz. Pour changer, nous avons des fruits secs et de la salade avec des herbes fraîches en entrée ! Puis la serveuse amène un grand plat de riz pilaf très apétissant. En dessert, nous avons du chocolat aux raisins et amandes.


Le chauffeur nous dépose ensuite à la nécropole Shah-i-Zinda (qui signifie "du roi vivant"). Après avoir monté quarante marches, nous sommes dans une rue bordée de mausolées construits entre le XIème et le XVème siècle. Nous rencontrons des jeunes mariés. Nous visitons presque tous les mausolées.


Puis, nous marchons un peu le long du cimetière moderne qui lui fait suite et traversons la route très fréquentée pour rejoindre l'immense Mosquée Bibi Khanum (Elle doit son nom à l'une des femmes de Tamerlan. La construction de cette imposante mosquée intervint à partir de 1399 et s'acheva cinq ans plus tard, en 1404. Les chroniques du temps rapportent qu'il fallut employer cinq cents ouvriers, deux cents architectes, artisans et maçons ainsi que quatre-vingt-quinze éléphants indiens pour venir à bout des travaux. Si la légende rapporte que cette mosquée aurait été construite sur l'ordre de l'une des femmes de Tamerlan, Bibi Khanoum (ou Bibi Khanym), afin de surprendre son époux à son retour de campagne militaire, il semble bien plus probable que cet imposant édifice ait été commandé par Tamerlan en personne. De retour d'une expédition dans le nord de l'Inde, ce dernier aurait voulu doter sa capitale d'une mosquée capable de rivaliser en splendeur avec les plus beaux édifices de la région.) Elle a des dimensions gigantesques. Actuellement en travaux, nous passons sous une barrière pour aller soulever un bâche qui recouvre la maquette qui reconstitue comment elle était construite au XVème siècle.
En face de la Mosquée, il y a le mausolée de Bibi Khanum que je prends en photo mais que nous ne visitons pas.


Nous passons dans le marché aux légumes et fruits frais et secs.


Puis Kador nous reconduit à l'hôtel où après un petit moment de détente, nous allons prendre l'apéritif dans la chambre d'Isabelle et Jean-Loup. A 18 h 30, Kahramon vient nous chercher pour le repas qui se déroulera au restaurant Platan. Il y a une scène avec une guitare mais rien ne s'y passera. Par contre, les hauts parleurs diffusent de la musique française ! (Adamo, Alysée,...) Après les fruits secs et la salade, une soupe au potiron nous est servie, suivie d'une assiette de bœuf Strogonoff avec du riz et un gâteau aux amandes en dessert. Le tout arrosé d'un très bon vin local.

Retour à l'hôtel.





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