Voyage découverte en Ouzbékistan 2011 - 25 octobre - Boukhara

25 octobre 2011 - Boukhara


Nous nous levons encore tôt pour avoir le temps de prendre une douche et se laver les cheveux, surtout qu'il y a un sèche-cheveux dans la salle de bains. A 8 h 00, nous nous rendons à la salle à manger pour le petit déjeuner qui est composé de thé, café, pain, beurre, fromage fumé, saucisson, biscuits, omelette, fruits et jus de fruits.

Ensuite, le minibus nous amène en ville près d'un parc où se trouve le mausolée d'Ismaël Samani et le mausolée chasla Ayoub. Le mausolée des Samanides, ou tombeau d'Ismaïl, est le tombeau d'Ismaïl Ier à Boukhara. Construit vers 900, c'est l'un des chefs-d'œuvre de l'architecture funéraire islamique dont il est l'un des plus anciens exemples et le premier exemple connu de mausolée-koubba. De plan carré et surmonté d'une coupole, il est entièrement construit de briques apparentes. Son décor a pour particularité d'imiter le tressage d'une vannerie.


Nous passons devant un ancien château d'eau construits par les russes en 1927. 


Nous visitons la Mosquée Bolo-Khaouz  (ce qui signifie « près du bassin »). Construite en 1712, en face de la citadelle d'Ark dans le quartier du Régistan, elle est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco, comme l'ensemble de la ville historique. Elle servait avant le rattachement à la Russie bolchévique (1920) de mosquée du Vendredi (mosquée principale) où venait prier l'émir de Boukhara. C'est en 1917 que, devant l'iwan (servant d'entrée d'honneur), ont été rajoutées des colonnes de bois peint allongées exagérément pour constituer avec une toiture en bordure une salle de prière d'été. Les chapiteaux sont ornées de muqarnas colorés.



Puis nous allons voir la forteresse de l'Emir. La citadelle Ark, dans sa configuration globale actuelle, date du XVIème siècle, sous les Chaybanides, mais la première forteresse sur ce site a été construite au VIIème siècle. Les bâtiments visibles aujourd’hui datent des trois derniers siècles. Elle a servi de résidence aux émirs jusque 1920, date de destitution du dernier émir par les forces russes. De la citadelle, il ne reste que quelques bâtiments ou installations, principalement les remparts, le portail d’entrée, une mosquée et la salle du trône (ou salle de réception) de l'émir. La salle de réception, à ciel ouvert, rectangulaire, comprend un iwan à piliers en bois sur trois des quatre côtés. L’entrée de la citadelle se fait à partir d’une grande place (Registan) où avaient lieu les châtiments et exécutions publiques. Le portail est flanqué de deux tours entre lesquelles sont placées une terrasse et une galerie couverte. C’est de cette galerie que l’émir assistait aux exécutions publiques qui avaient lieu sur le Registan.



Kahramon nous donne de multiples explications et nous laisse quartier libre pour aller visiter le musée en accès libre sur trois niveaux où nous voyons des objets qui ont traversé les siècles depuis l'âge de pierre. Nous regagnons la place (ou Registan) en regardant les geôles qui étaient utilisées au temps de l'Emir.

Tous ensemble, nous longeons les remparts et nous nous dirigeons vers le complexe Po-i-Kalon (« piedestal du Très-Haut ») qui est un des hauts-lieux de Boukhara et le principal complexe architectural de la ville. Il comprend la mosquée Kalon (1514), un minaret d’une ancienne mosquée (1127) et la madrasa Mir-i-Arab. Le minaret Kalon domine la ville à plus de 48 mètres de hauteur et c'est le plus haut d'Ouzbékistan.


Nous allons manger dans un restaurant où nous est attribué un petit salon. Nous avons des crudités variées et des légumes grillés en salade avec du fromage blanc, puis des boulettes de viande avec du riz et en dessert un quatre-quart aux pommes. Nous goûtons également au vin du pays.


Nous allons ensuite visiter un ancien marché couvert, puis nous revenons vers le Po-i-Kalon. Nous entrons dans le hall de la madrasa (La madrasa Mir-i-Arab (« bien de l'Arabe ») fut la seule, avec celle de Tachkent, à diffuser un enseignement religieux (sous contrôle) à l'époque soviétique. La madrasa est aujourd'hui encore en activité.) et visitons la mosquée (La mosquée Kalon est l’une des plus anciennes et des plus vastes d’Asie centrale, avec des dimensions imposantes : 180 x 80 m. Sur cet emplacement, la première mosquée fut édifiée en 795, puis agrandie par Ismaïl Samani ; elle subit deux effondrements, fut incendiée en 1608 et détruite par les Mongols en 1219. La structure visible aujourd’hui a été achevée en 1514, le mihrab a été embelli en 1541.).


Après cela, nous traversons un autre marché couvert et nous dirigeons vers la madrasa Abdoul Aziz Khan (Elle fut construite en 1654, alors que Boukhara était devenue la capitale du khanat. L'architecture et la décoration de l'imposante madrasa bâtie sous les Chaybanides furent réalisées par les meilleurs maîtres artisans de l'époque.)


Puis nous traversons tout un dédale de ruelles où nous parlons avec les habitants pour arriver au Tchor Minor ((du persan : « quatre minarets »), ou médersa de Khalif Niazkhoul, est un édifice du centre historique de Boukhara en Ouzbékistan qui a été construit en 1807 sur les fonds d'un riche marchand turcoman, Khalif Khoudoïd.). Isabelle et moi sommes montées entre les quatre minarets par un escalier de pierre.


Nous longeons le canal pour revenir au centre de la vieille ville. Nous allons admirer la statue du "Don Quichotte" local qui est en fait le célèbre Nasreddine. (La légende : Nasreddine se rend à Boukhara sur son petit âne. L'émir est en train de présider un procès : Niaz le potier a une dette envers Djaffar et le jugement lui ordonne de lui rendre son argent dans l'heure. Le pauvre potier n'a pas d'argent et il doit donc tomber en esclavage avec sa fille Gouldjane. Nasreddine le sauve en remboursant sa dette auprès de Djaffar. Celui-ci raconte cette histoire à l'émir de Boukhara qui demande aussitôt que l'on se saisisse de l'insolent qui a osé contrevenir à la loi. Nasreddine se sauve de la maison de Niaz et de Gouldjane qui est enfermée dans le harem de l'émir. Nasreddine se déguise afin de sauver sa bien-aimée...).


Kahramon nous laisse quartier libre pour rentrer à l'hôtel. Isabelle et Jean-Loup se rendent dans un cyber café pendant que Gérard et moi faisons les boutiques. Nous achetons une miniature persane à Jasur, Maître diplomé. Nous achetons également un CD de musique traditionnelle Ouzbèke et des tee-shirts. Nous retrouvons Isabelle et Jean-Loup et nous rendons à la boutique du maître marionnettiste et y achetons un couple de marionnettes. Puis, nous revenons à l'hôtel.

A 19 h 00, nous nous rendons à la salle à manger (et encore une fois, nous n'avons pas eu le temps de prendre l'apéritif dans la chambre). Après les fruits secs, crudités et beignets de chou fleur, les serveurs apportent une potée au mouton avec des carottes, des pommes de terre et du chou et un gâteau moka en dessert. Nous parlons beaucoup avec Kahramon. Kador, le chauffeur n'est pas là, car il est parti faire le plein de carburant et ne sera pas de retour avant 23 h 00.





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