Voyage découverte en Ouzbékistan 2011 - 26 octobre - Boukhara
26 octobre 2011 - Boukhara
A 8 h 00, nous nous allons prendre le petit déjeuner qui est composé de thé, café, pain, beurre, fromage fumé, saucisson, biscuits, omelette, fruits et jus de fruits mais aussi des crêpes aujourd'hui.
Nous partons à 8 h 30 en minibus pour visiter l'endroit le plus sacré de la ville : Le mausolée de Bahaouddin Naqshbandi, en réalité à quelques kilomètres de Boukhara. C'est là que fut enterré l'un des fondateurs les plus vénérés de l'islam soufique, Mohamed Bahaouddin Naqshbandi (1317-1388) à qui l'on prête cette phrase : « Si l'on sème la graine du bien, elle poussera en sept ans et donnera sept cents bonnes actions ». C'est un Haut Lieu de Pèlerinage de l'Asie Centrale pour les musulmans. Le cœur du site est constitué par l'énorme mazar (mausolée) contenant le tombeau noir du saint, le fleuron architectural du site étant la khanagha construite la même année que la tombe en 1544. Il y a de très nombreux lieux de prières. Nous nous asseyons dana la cour près d'un bassin d'eau et nous voyons aller et venir les familles venues de différentes régions. Il y a également une chaudière pour l'eau bénite et aussi un grand cimetière avec des tombes très anciennes, en particulier celles de descendants de Tamerlan et de personnalités chaybanides.
Nous faisons des photos avec des personnes très sympathiques.
Une mosquée est en cours de rénovation. Il y a un autre bassin et à côté, le tronc d'un mûrier dont les pélerins font plusieurs fois le tour et sur lequel ils déposent leurs offrandes et essayent d'emporter un fragment d'écorce comme talisman.
Nous rejoignons le minibus qui, cette fois, nous emmène à la Nécropole de Tchor Bakr qui est située dans le village de Soumitan, à 5 km de Boukhara. Construit par Abdallah Khan, le site comprend principalement deux bâtiments à coupole, une mosquée et un khanqah, reliés par un corps de bâtiment comprenant des cellules. Un minaret, vraisemblablement plus tardif, se dresse dans la cour formée par les bâtiments. Le site tire son nom de l'imam Sayid Abou Bakr qui fut inhumé à cet endroit à la fin du Xème siècle, comme ses trois frères Fazl, Ahmed et Hamed, tous quatre (« Tchor ») descendants du prophète. Au cours des siècles, la nécropole a accueilli de nombreuses autres sépultures.
Le bus nous dépose ensuite dans un restaurant réputé pour sa viande tandoori (cuisson dans un "tandoor" (four en terre cuite) avec beaucoup d'épices). Nous mangeons d'abord des concombres, tomates, radis verts accompagnés d'aneth, coriandre et ciboulette ainsi que du fromage blanc. Le pain est feuilleté ! Puis, on nous amène un plat de mouton tandoori.
Le minibus nous ramène à l'hôtel et nous repartons à quatre à pied au centre ville vers 13 h 30. Nous retournons à la mosquée Magok-i-Attari où nous achetons des bracelets. Nous rendons visite à Jasur afin d'acheter d'autres miniatures. Nous allons dans les différents bazars et visitons beaucoup de boutiques. Nous discutons avec un autre artiste de miniatures persanes qui nous annonce être déjà venu à Croix dans notre région pour une exposition. Nous achetons des magnets à son épouse qui est très commerçante.
Nous marchons jusque la forteresse et revenons au bassin central où nous nous asseyons en terrasse pour boire une bière. Puis nous rentrons tranquillement à l'hôtel où nous avons le temps de prendre une douche avant de rejoindre Kahramon à 19 h 00 dans le hall de l'hôtel. Ce soir, il nous amène à pied en centre ville dans une famille pour le dîner. Notre hôte fait de la broderie et l'enseigne. Il apprend également à tisser aux malvoyants. Sa fille nous sert à table. Nous commandons du vin. Nous mangeons des crudités, puis des spaghettis à la bolognaise de mouton accompagnés d'un œuf au plat. En dessert, c'est un gâteau de céréales au miel.
Après le repas, sa fille nous propose de nous montrer ses broderies. Je sors mon crochet et mon coton et montre que je travaille manuellement aussi. Après ses explications très détaillées au sujet de la teinture des fils de soie, des points de broderie, de l'assemblage des pièces brodées et de la teinture finale, nous regardons les pièces à vendre, mais rien ne nous tente. Par contre, nous achetons des poteries de Nasreddine qui servent de porte cure-dents. Nous offrons des cadeaux au père et à la fille, et en retour, nous recevons des magnets avec des photos de la ville de Boukhara.
Nous rentrons à l'hôtel et préparons nos sacs pour le lendemain.
Nous partons à 8 h 30 en minibus pour visiter l'endroit le plus sacré de la ville : Le mausolée de Bahaouddin Naqshbandi, en réalité à quelques kilomètres de Boukhara. C'est là que fut enterré l'un des fondateurs les plus vénérés de l'islam soufique, Mohamed Bahaouddin Naqshbandi (1317-1388) à qui l'on prête cette phrase : « Si l'on sème la graine du bien, elle poussera en sept ans et donnera sept cents bonnes actions ». C'est un Haut Lieu de Pèlerinage de l'Asie Centrale pour les musulmans. Le cœur du site est constitué par l'énorme mazar (mausolée) contenant le tombeau noir du saint, le fleuron architectural du site étant la khanagha construite la même année que la tombe en 1544. Il y a de très nombreux lieux de prières. Nous nous asseyons dana la cour près d'un bassin d'eau et nous voyons aller et venir les familles venues de différentes régions. Il y a également une chaudière pour l'eau bénite et aussi un grand cimetière avec des tombes très anciennes, en particulier celles de descendants de Tamerlan et de personnalités chaybanides.
Nous faisons des photos avec des personnes très sympathiques.
Une mosquée est en cours de rénovation. Il y a un autre bassin et à côté, le tronc d'un mûrier dont les pélerins font plusieurs fois le tour et sur lequel ils déposent leurs offrandes et essayent d'emporter un fragment d'écorce comme talisman.
Nous rejoignons le minibus qui, cette fois, nous emmène à la Nécropole de Tchor Bakr qui est située dans le village de Soumitan, à 5 km de Boukhara. Construit par Abdallah Khan, le site comprend principalement deux bâtiments à coupole, une mosquée et un khanqah, reliés par un corps de bâtiment comprenant des cellules. Un minaret, vraisemblablement plus tardif, se dresse dans la cour formée par les bâtiments. Le site tire son nom de l'imam Sayid Abou Bakr qui fut inhumé à cet endroit à la fin du Xème siècle, comme ses trois frères Fazl, Ahmed et Hamed, tous quatre (« Tchor ») descendants du prophète. Au cours des siècles, la nécropole a accueilli de nombreuses autres sépultures.
Le bus nous dépose ensuite dans un restaurant réputé pour sa viande tandoori (cuisson dans un "tandoor" (four en terre cuite) avec beaucoup d'épices). Nous mangeons d'abord des concombres, tomates, radis verts accompagnés d'aneth, coriandre et ciboulette ainsi que du fromage blanc. Le pain est feuilleté ! Puis, on nous amène un plat de mouton tandoori.
Le minibus nous ramène à l'hôtel et nous repartons à quatre à pied au centre ville vers 13 h 30. Nous retournons à la mosquée Magok-i-Attari où nous achetons des bracelets. Nous rendons visite à Jasur afin d'acheter d'autres miniatures. Nous allons dans les différents bazars et visitons beaucoup de boutiques. Nous discutons avec un autre artiste de miniatures persanes qui nous annonce être déjà venu à Croix dans notre région pour une exposition. Nous achetons des magnets à son épouse qui est très commerçante.
Nous marchons jusque la forteresse et revenons au bassin central où nous nous asseyons en terrasse pour boire une bière. Puis nous rentrons tranquillement à l'hôtel où nous avons le temps de prendre une douche avant de rejoindre Kahramon à 19 h 00 dans le hall de l'hôtel. Ce soir, il nous amène à pied en centre ville dans une famille pour le dîner. Notre hôte fait de la broderie et l'enseigne. Il apprend également à tisser aux malvoyants. Sa fille nous sert à table. Nous commandons du vin. Nous mangeons des crudités, puis des spaghettis à la bolognaise de mouton accompagnés d'un œuf au plat. En dessert, c'est un gâteau de céréales au miel.
Après le repas, sa fille nous propose de nous montrer ses broderies. Je sors mon crochet et mon coton et montre que je travaille manuellement aussi. Après ses explications très détaillées au sujet de la teinture des fils de soie, des points de broderie, de l'assemblage des pièces brodées et de la teinture finale, nous regardons les pièces à vendre, mais rien ne nous tente. Par contre, nous achetons des poteries de Nasreddine qui servent de porte cure-dents. Nous offrons des cadeaux au père et à la fille, et en retour, nous recevons des magnets avec des photos de la ville de Boukhara.
Nous rentrons à l'hôtel et préparons nos sacs pour le lendemain.
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