Voyage découverte en Ouzbékistan 2011 - 28 octobre - Nurota - Samarkand
28 octobre 2011 - Nurota (Nourata) - Samarkand (Samarcande)
Isabelle et Jean-Loup vont à la salle de douche qui est en bas du jardin comme les toilettes. Je préfère ne pas m'y risquer... Je fais une toilette lingettes dans la chambre.
Nous allons à la salle à manger pour le petit déjeuner et notre hôtesse a mis à notre disposition du pain, du beurre, du café, du thé, des fruits et des crêpes. Avant notre départ, elle nous présente ses travaux de broderie et nous nous laissons tenter pour des pièces qui pourront servir de housses de coussin, de petites nappes ou simplement de décoration murale, une fois encadrées. Nous avons choisi des motifs floraux, un peu comme ça :
Vers 9 h 30, nous prenons le départ en minibus pour rejoindre Samarcande. Nous faisons un arrêt "technique" près d'un champ de coton.
Nous avons roulé dans le brouillard et nous avons un petit problème de frein mais Kador, notre chauffeur, a réussi faire la réparation. A notre arrivée à Samarcande, nous allons directement à l'hôtel, installons sommairement nos affaires et repartons pour aller au restaurant. Je n'ai pas retenu le nom de celui-ci mais il est très "chic rococo" !!! Après un grand choix de salade que nous partageons, nous choisissons nos brochettes : soit mouton, poulet, bœuf morceaux, bœuf boulettes. Et en dessert, c'est un gâteau au chocolat.
Après le repas, Kador nous dépose au pied de l'Observatoire astronomique d'Ulugh Beg. Vers 1429, Ulugh Beg inaugura à Samarcande un observatoire astronomique ; il y travailla et enseigna avec quelque 70 mathématiciens et astronomes, dont Qadi-zadeh Roumi, al-Kachi et Ali Quchtchi, aboutissant à la publication des tables sultaniennes, dont la précision resta inégalée pendant deux siècles. Après la mort d'Ulugh Beg, Ali Quchtchi partit avec une copie des tables sultaniennes à Tabriz, puis à Istanbul, d'où elles atteignirent l'Europe. C’est en 1908 que l’archéologue russe amateur Viatkine découvrit l’emplacement de l’observatoire au terme de longues recherches. Ce que l’on peut voir aujourd’hui est la partie souterraine d’un sextant géant, en fait le plus grand quadrant de 90° jamais vu, mais dont seuls 60° étaient utilisés. Profondément enroché afin de réduire les conséquences des séismes, l’arc subsistant de 11 mètres est constitué de deux parapets de marbre gradués en degrés et en minutes. Il se prolongeait à l’origine jusqu’au sommet d’un édifice de trois étages. Les pièces du rez-de-chaussée étaient surmontées d’arcades servant d’instruments astronomiques. Nous voyons ce sextant et visitons le musée où nous voyons les instruments astronomiques de l'époque et des estampes représentant le savant. Un poème d'Alisher Navoï (philosophe et poète perso-ouzbek qui travailla à la cour du sultan timouride Husayn Bayqara à Hérat à la fin du XVème siècle, lors de la Renaissance timouride) vénérait le savant. En voici la traduction :
Le Sultan Ulug Begh est de la génération de Temurkhan
mais le monde n'avait jamais vu de sultan comme celui-ci.
Il est vrai qu'il a raccordé le monde,
en étant un ciel sur la terre.
Sa génération connaissant la science du ciel
a écrit un travail appelé "Ziji Kuragoniy"
jusqu'au jour du jugement des personnes célèbres
ont écrit des odes sur l'ode.
Il y a de nombreux mariés qui viennent rendre hommage à ce grand savant du XVème siècle et certains nous sollicitent pour prendre des photos ensemble.
Nous nous rendons ensuite au musée Afrosiab (Agée d’au moins 2750 ans, Afrosiab est l’ancien nom de Samarcande. Elle fut détruite lors de l’invasion de la Mongolie, menée par Gengis Khan au XIIIème siècle de notre ère. Les ruines de la ville antique d’Afrosiab, fondée au début du VIIème siècle avant JC, est conservée comme réserve archéologique, en étant inscrite inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Les recherches menées par les archéologues ont soulignés l’importance culturelle de la ville avec la découverte d’une ancienne citadelle, d’un palais abritant de nombreuses peintures murales, et de nombreux quartiers artisanaux & résidentiels. Un musée d’archéologie a était créé afin d’exposer les trouvailles mises à jour par les fouilles archéologiques.)
Nous retournons à l'hôtel et nous installons convenablement, prenons la douche puis l'apéro dans notre chambre. A 18 h 30, nos deux "K" (Kador et Kahramon) nous emmènent au restaurant. L'extérieur de celui-ci est très verdoyant avec un petit jardin. Dans la cour, il y a des volières et nous sommes installés dans une salle avec des fresques murales. Nous avons tout d'abord des fruits secs et des salades accompagnés de trois feuilletés chacun : un à la pomme de terre, un à la viande et un autre aux légumes. Ensuite, c'est du mouton avec des pommes de terre, des carottes oranges et jaunes et du chou dans une grande potée. Nous avons pris une bouteille de vin pour accompagner tout cela. En dessert, c'est un quatre-quart.
Puis c'est le retour à l'hôtel. Il y a eu des coupures d'électricité dans la journée et en début de soirée mais ce soir, tout va bien et nous pouvons faire notre toilette tranquillement, regarder la télévision (eh oui, plus de 600 chaînes !) et faire un peu de lecture.
Nous allons à la salle à manger pour le petit déjeuner et notre hôtesse a mis à notre disposition du pain, du beurre, du café, du thé, des fruits et des crêpes. Avant notre départ, elle nous présente ses travaux de broderie et nous nous laissons tenter pour des pièces qui pourront servir de housses de coussin, de petites nappes ou simplement de décoration murale, une fois encadrées. Nous avons choisi des motifs floraux, un peu comme ça :
Vers 9 h 30, nous prenons le départ en minibus pour rejoindre Samarcande. Nous faisons un arrêt "technique" près d'un champ de coton.
Nous avons roulé dans le brouillard et nous avons un petit problème de frein mais Kador, notre chauffeur, a réussi faire la réparation. A notre arrivée à Samarcande, nous allons directement à l'hôtel, installons sommairement nos affaires et repartons pour aller au restaurant. Je n'ai pas retenu le nom de celui-ci mais il est très "chic rococo" !!! Après un grand choix de salade que nous partageons, nous choisissons nos brochettes : soit mouton, poulet, bœuf morceaux, bœuf boulettes. Et en dessert, c'est un gâteau au chocolat.
Après le repas, Kador nous dépose au pied de l'Observatoire astronomique d'Ulugh Beg. Vers 1429, Ulugh Beg inaugura à Samarcande un observatoire astronomique ; il y travailla et enseigna avec quelque 70 mathématiciens et astronomes, dont Qadi-zadeh Roumi, al-Kachi et Ali Quchtchi, aboutissant à la publication des tables sultaniennes, dont la précision resta inégalée pendant deux siècles. Après la mort d'Ulugh Beg, Ali Quchtchi partit avec une copie des tables sultaniennes à Tabriz, puis à Istanbul, d'où elles atteignirent l'Europe. C’est en 1908 que l’archéologue russe amateur Viatkine découvrit l’emplacement de l’observatoire au terme de longues recherches. Ce que l’on peut voir aujourd’hui est la partie souterraine d’un sextant géant, en fait le plus grand quadrant de 90° jamais vu, mais dont seuls 60° étaient utilisés. Profondément enroché afin de réduire les conséquences des séismes, l’arc subsistant de 11 mètres est constitué de deux parapets de marbre gradués en degrés et en minutes. Il se prolongeait à l’origine jusqu’au sommet d’un édifice de trois étages. Les pièces du rez-de-chaussée étaient surmontées d’arcades servant d’instruments astronomiques. Nous voyons ce sextant et visitons le musée où nous voyons les instruments astronomiques de l'époque et des estampes représentant le savant. Un poème d'Alisher Navoï (philosophe et poète perso-ouzbek qui travailla à la cour du sultan timouride Husayn Bayqara à Hérat à la fin du XVème siècle, lors de la Renaissance timouride) vénérait le savant. En voici la traduction :
Le Sultan Ulug Begh est de la génération de Temurkhan
mais le monde n'avait jamais vu de sultan comme celui-ci.
Il est vrai qu'il a raccordé le monde,
en étant un ciel sur la terre.
Sa génération connaissant la science du ciel
a écrit un travail appelé "Ziji Kuragoniy"
jusqu'au jour du jugement des personnes célèbres
ont écrit des odes sur l'ode.
Il y a de nombreux mariés qui viennent rendre hommage à ce grand savant du XVème siècle et certains nous sollicitent pour prendre des photos ensemble.
Nous nous rendons ensuite au musée Afrosiab (Agée d’au moins 2750 ans, Afrosiab est l’ancien nom de Samarcande. Elle fut détruite lors de l’invasion de la Mongolie, menée par Gengis Khan au XIIIème siècle de notre ère. Les ruines de la ville antique d’Afrosiab, fondée au début du VIIème siècle avant JC, est conservée comme réserve archéologique, en étant inscrite inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Les recherches menées par les archéologues ont soulignés l’importance culturelle de la ville avec la découverte d’une ancienne citadelle, d’un palais abritant de nombreuses peintures murales, et de nombreux quartiers artisanaux & résidentiels. Un musée d’archéologie a était créé afin d’exposer les trouvailles mises à jour par les fouilles archéologiques.)
Nous retournons à l'hôtel et nous installons convenablement, prenons la douche puis l'apéro dans notre chambre. A 18 h 30, nos deux "K" (Kador et Kahramon) nous emmènent au restaurant. L'extérieur de celui-ci est très verdoyant avec un petit jardin. Dans la cour, il y a des volières et nous sommes installés dans une salle avec des fresques murales. Nous avons tout d'abord des fruits secs et des salades accompagnés de trois feuilletés chacun : un à la pomme de terre, un à la viande et un autre aux légumes. Ensuite, c'est du mouton avec des pommes de terre, des carottes oranges et jaunes et du chou dans une grande potée. Nous avons pris une bouteille de vin pour accompagner tout cela. En dessert, c'est un quatre-quart.
Puis c'est le retour à l'hôtel. Il y a eu des coupures d'électricité dans la journée et en début de soirée mais ce soir, tout va bien et nous pouvons faire notre toilette tranquillement, regarder la télévision (eh oui, plus de 600 chaînes !) et faire un peu de lecture.
Commentaires
Enregistrer un commentaire