Trek 2016 – 24 mai – GR 67 – un tour en Cévennes

24 mai - Mas Corbières - Aire de Côte

Nous nous levons à 7 h 00 et toujours bien organisés, nous nous répartissons la salle de bains tour à tour et préparons nos sacs. Nous prenons notre petit déjeuner à 8 h 00 : pain maison, confitures, beurre, café, thé, lait, jus d'orange.

Nous partons en voiture à 8 h 45 jusque Randavel, qui n'est qu'à 2 km mais cela nous épargne un bout de chemin sans intérêt et fastidieux.

Nous trouvons tout de suite le départ du GR qui est assez rude. Nous progressons bien jusqu'au magnifique village de Puech Sigal où presque toutes les  maisons sont superbement restaurées. A la sortie du village, le GR bifurque à droite mais des voitures sont stationnées devant le panneau et nous prenons une mauvaise direction. Nous suivons un beau chemin mais qui ne mène pas au bon endroit ! Nous retrouvons enfin le GR mais nous avons mis trois heures au lieu de deux pour atteindre le col de l'homme mort à 909 m.

Nous continuons notre marche sur les crêtes pour rejoindre Jean-Loup et Marc, un peu plus loin que Bonperrier. J'ai beaucoup de mal à suivre le rythme car j'ai énormément mal à la jambe et au pied et je suis d'humeur massacrante (ben oui, il faut le dire !). Nous mangeons le pique-nique sur un serre (En toponymie, serre a le sens général de sommet allongé, croupe, colline, crête de montagne. Les géographes ont donné une nouvelle jeunesse à ce très vieux mot venu du fond des âges, en l'adoptant pour désigner une forme de relief particulière, des crêtes étroites et allongées, dénudées, gazonnées ou boisées.

En dialecte local, il peut aussi bien avoir les sens occitans tels que versant, contrefort, mamelon, pointe rocheuse.

Les nuances sont parfois faibles, mais dans un sens général, ça va de sommet à mamelon, et de forme plutôt allongée.

Le rapprochement avec le latin SERRA = scie, donc crête dentelée en toponymie reste controversé.). Jean-Loup et Marc ont gentiment fait une installation très bucolique. Au menu, il y a de la salade blé, sésame, concombre, basilic avec du jambon cru, du Saint Albray, des kiwis et des spéculos.

Il est déjà 13 h 00 et nous ne traînons pas à reprendre le chemin pour accèder au col Fageas 1012 m où est stationnée la voiture. Nous rencontrons les gens de Nîmes que nous avions vu le matin à Mas Corbières où ils étaient venus pour louer des ânes. Ils nous offrent un digestif.

Je monte en voiture avec Jean-Loup et Marc pour rejoindre Aire de Côte laissant Isabelle et Gérard finir le chemin à pied. Dès notre arrivée, Cendrine (la gérante du gîte) nous a tout de suite attribué nos chambres. Nous y avons monté les bagages et après nous nous sommes installés en terrasse pour boire une bière. Isabelle et Gérard sont arrivés à 17 h 00 après un chemin difficile et assez fourbus. L'étape d’aujourd’hui devait faire 13 km et au total, il y en plus de 20 ! J'emmène Gérard déposer ses affaires dans la chambre. Elle est avec deux lits simples et une salle de douche et toilettes séparées. Isabelle, Jean-Loup et Marc ont une chambre à six lits dont deux sur une petite mezzanine avec salle de douche et wc séparés aussi. Ici, nous sommes dans un très grand gîte qui peut accueillir jusqu'à 46 personnes mais Cendrine et Didier ont pris le temps de nous accueillir malgré tout le travail à assurer pour le repas du soir.

Nous prenons notre douche et retournons en terrasse où nous nous déplaçons au gré des rayons de soleil. Nous buvons une petit apéro (vin blanc ou bière) et parlons avec un berger quelque peu éméché.

A 19 h 30, c'est l'heure du repas. Il y a 29 personnes attablées. Le berger vient nous rejoindre et se trouve face à moi. Dans la salle à manger, c'est le grand brouhaha et c'est difficile de tenir la conversation. Le repas se compose de salade de tomates et concombre, saucisses avec gratin de courgettes et pommes de terre, gâteau avec crème anglaise, noisettes et fruits confits.

Après le repas, le berger nous fait voir ses chiens. Nous restons dehors un moment puis au lit...