Trek 2016 – 25 mai – GR 67 – un tour en Cévennes

25 mai - Aire de Côte - Barre des Cévennes


Nous nous levons un peu plus tôt, à 6 h 45, car c'est encore une grande étape qui nous attend. Nous faisons notre toilette, bouclons nos sacs et nous rendons à la grande salle à manger pour le petit déjeuner : café, thé, lai, pain, beurre, confitures et jus d'orange.

Nous prenons le départ à 8 h 15 par la route forestière très douce, pour arriver au col de Salidès à peu près à la même altitude qu'Aire de Côte (1014 m).


Nous continuons par la draille (Draye/Draille est un mot très présent dans les patois provençaux, notamment sous l'influence de Frédéric Mistral, avec le sens de piste de tranhumance, piste pour le bétail, chemin emprunté par les troupeaux, et par extension, sentier.
En toponymie, Draye et Draille ont bien sûr aussi ce sens mais pas seulement. Selon les régions et la topographie des lieux, ils signifient aussi passage pierreux et en pente dans les bois et les rochers, spécialement, servant à évacuer le bois abattu, plus accessoirement, servant de piste pour les moutons et le bétail, voire même ravin, couloir d'avalanche, torrent.) et pouvons admirer le paysage puisque nous sommes toujours sur les crêtes.


Nous retrouvons Jean-Loup et Marc à l'Hospitalet. Nous trouvons un petit coin sympa pour le pique-nique sur un tapis d'orchis. Au menu : sandwich au jambon et au fromage, chips, compote de pomme et madeleines.

Nous accompagnons nos "sherpas" jusque la voiture en évitant une grande mare d'eau juste avant d'arriver à la route. Pour cela, nous devons enjamber des barbelés. Il nous faut maintenant suivre la départementale où voitures et camions passent à vive allure. Nous arrivons au col des Faïsses et à partir de là, nous retrouvons un chemin qui nous mène à Barre des Cévennes. Nous aurons parcouru 22,5 km.

Nous traversons tout le village et montons un peu plus haut, près de la gendarmerie pour retrouver le gîte-camping de la croisette, où Jean-Loup et Marc ont déjà installé nos sacs dans les chambres : trois chambres avec des lits superposés et avec toilettes et salle de douche chacune. L'hébergement est certes un peu spartiate mais nous prenons le temps de nous détendre et de prendre une douche.


Tous ensemble, nous allons nous promener dans le village qui mérite le détour malgré les travaux de voirie en cours.


De retour au gîte, nous nous installons dans la salle à manger pour prendre l'apéritif que nous avons ramené dans nos sacs (suze et whisky) et nous convions un couple de belges (Cathy et Bruno) à trinquer avec nous.

Nos hôtes viennent ensuite nous servir le repas qui fut mémorable. Le propriétaire du gîte est chasseur !!! Dans la salle à manger décorée de têtes de cerfs et de sangliers, nous avons dévoré...


Tout d'abord une soupe au lard et légumes, puis une salade avec de la poitrine de porc, du saucisson de sanglier et de la terrine de sanglier. On est venu nous servir une omelette aux cèpes et quand nous pensions en avoir fini, le plat principal est arrivé : civet de sanglier et gratin dauphinois, suivi du plateau de fromage et enfin d'un énorme gâteau quatre-quart. Je me demande encore comment nous avons réussi à dormir après tout ça !




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