Trek 2016 – 26 mai – GR 67 – un tour en Cévennes
26 mai - Barre des Cévennes - Valès
Pour cette cinquième étape, nous avons encore 22 km à parcourir. Nous nous levons donc à 6 h 45 et après la toilette et le rangement des sacs, nous allons prendre le petit déjeuner dans la salle à manger : café, thé, lait, jus de fruits, pain, gâteau, un immense plateau de confitures maison très variées et originales, miel et fromage.
Nous partons par la route vers 8 h 15. Nous devons marcher sur le macadam et parfois, il y a un chemin en bordure de route. Les champs sont remplis de narcisses et d'ornithogales.
David, le second du gîte, nous retrouve au bord de la route pour nous réclamer le prix du pique-nique qu'il a oublié de nous facturer. Nous n'avons pas nos cartes bancaires ou liquide dans nos sacs à dos et après un coup de téléphone, nous convenons que ce sont Jean-Loup et Marc qui iront faire le règlement en revenant de Florac, où ils sont partis faire le plein d'essence.
Nous poursuivons en bordure de route jusqu'au plan de Fontmort (Le Plan de Fontmort est un col où se croisent plusieurs routes. Le nom de Fontmort viendrait de l'occitan "Font morta" qui désigne une source asséchée à moins que cela dérive de la légende cévenole de la Vieille Morte. Cette légende raconte qu'il y a très longtemps habitait sur le Mont Mars une sorcière très redoutée. Près de là résidait une vieille veuve. Un jour, celle-ci succomba aux plaisirs de la chair et se retrouva enceinte malgré son grand âge. La sorcière décida de la punir pour ce méfait. Lorsque l'enfant fut né, elle condamna la veuve à arracher du col des Laupies une énorme pierre puis d'errer avec son fardeau, son nouveau-né, son chien et son âne sans fin. Le jeune enfant, trop faible, succomba peu après le début du voyage. Sa mère l'enterra au Plan de Fontmort (plan de l'enfant mort). Le chien tomba et périt dans une fosse à loups à un lieu dénommé depuis le "cros del chi", le creux du chien. Lorsque la pluie s'en mêla, la veuve s'abrita sous un rocher dénommé aujourd'hui "Escota se plou", écoute s'il pleut. Après avoir repris sa route, la veuve passa près de St-Germain de Calberte où son âne se noya en traversant la rivière au lieu "Negase", l'âne noyé. La veuve épuisée par son fardeau s'endormit sur une crête dénommée depuis "Mortdeson", mort de sommeil. Le lendemain, elle gravit une montagne, mais finit par laisser tomber sa pierre qui en se fichant en terre devint le menhir "Peira de la Vielha", la Pierre de la Vieille. Sentant sa fin proche, la veuve pleura toutes les larmes de son corps donnant naissance au "Valat de las Gotas", le ruisseau des gouttes. Elle réussit toutefois à atteindre le sommet de la montagne où l'attendait la sorcière. Celle-ci ignorant la clémence l'envoya aussitôt à la mort. La montagne s'appelle depuis la montagne de la Vieille-Morte.). Nous empruntons une partie du Chemin de Stevenson et faisons une halte aux Mégalithes de Claroudens.
Le chemin est tranquille jusqu'à une plaine où tous les arbres ont été abattus et à partir de là, il y a une grande descente jusqu'au col des Laupies à 1001 m où nous attendent nos deux porteurs sur une table de pique-nique : sandwichs au pâté et au fromage, chips, œufs durs, pain, madeleines et pommes.
Jean-Loup et Marc partent très vite car ils ont un sacré bout de chemin pour retourner à la voiture à Fontmort. Nous nous attardons un peu car, à notre avis, il ne reste plus que 6 km. Nous commençons à marcher sur une piste forestière très douce. Puis soudain, nous bifurquons sur un chemin très empierré pour rejoindre le col des Abeilles à 984 m et ensuite, nous empruntons le nouveau traçage du GR67 qui nous élève jusqu'à un autre col à 1068 m et passe par une draille hyper caillouteuse pour descendre aux Ayres.
Au col de la Croix de Bourel, nous trouvons le fléchage pour nous rendre au gîte de Valès. Tout d'abord, nous sommes sur un chemin forestier, puis sur la route goudronnée. Nous avons l'impression que nous n'arriverons jamais. Nous arrivons enfin au gîte de Valès où Séverine nous accueille gentiment dans ce superbe gîte.
Au col de la Croix de Bourel, nous trouvons le fléchage pour nous rendre au gîte de Valès. Tout d'abord, nous sommes sur un chemin forestier, puis sur la route goudronnée. Nous avons l'impression que nous n'arriverons jamais. Nous arrivons enfin au gîte de Valès où Séverine nous accueille gentiment dans ce superbe gîte.
Jean-Loup et Marc sont arrivés peu de temps avant nous et sont entrain d'amener les sacs au gîte. Nous prenons une bière bio installés sur la terrasse à l'ombre.
Puis c'est la tournée des douches. Nos amis les belges arrivent entre deux. Je prête mon séchoir à cheveux à Cathy. Nous prenons l'apéro sur notre terrasse et Séverine vient nous chercher pour son apéro sur l'autre terrasse au soleil ! Elle nous offre un vin à la fleur de sureau avec des toasts à la tapenade et au fromage frais, pendant que le chat siamois vient investir nos genoux et réclamer des caresses.
Nous entrons dans la salle à manger où de grands plats de salade avec des tranches d'orange et des pétales de fleurs nous attendent. Séverine apporte ensuite des plat de riz surmontés de légumes variés et cuisinés chacun avec différentes épices, ainsi que des céréales. Puis c'est le plateau de fromage et une crème anglaise à la fraise. Tout le repas est fait maison et réalisé avec des produits biologiques et du terroir, privilégiant une cuisine végétarienne. Ca ne faisait pas de mal de se sevrer un peu de viande par rapport au repas de la veille. Les saveurs sont surprenantes et recherchées.
Nous retournons dans notre espace pour la nuit. Isabelle, Jean-Loup et Marc sont à l'étage dans deux chambres sans portes. Nous sommes en dessous dans une chambre avec un grand lit séparée du couloir par un simple rideau. Cathy et Bruno sont également à l'étage mais au dessus de la salle à manger et l'accès se fait par un escalier différent.
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