Trek Népal 2010 - 4 novembre - Tour du Manaslu via les villages Gurung
4 novembre 2010 - Singla - Khorla Besi
Nous sommes réveillés bien avant 6 h 00 par le gazouillement des enfants. Nous prenons notre petit déjeuner dans la salle de classe avec des céréales, du lait chaud, des toasts et une omelette.
Ensuite, nous allons visiter le village et dès notre entrée, les femmes nous apposent une nouvelle tikka et nous offrent une écharpe de bienvenue, appelée Khata. Nous allons tout d'abord voir la maison de Tej.
Puis nous visitons le dispensaire.
Nous sortons du village et contournons longuement les montagnes avant de commencer à descendre assez rudement.
Brusquement, je ressens une douleur intense au genou et je n'arrive plus ni a plier mon genou ni à me tenir sur cette jambe gauche. Je laisse partir le groupe en avant et un sherpa m'aide à marcher. Tej est aussi à mes côtés. Gérard s'arrête pour continuer la marche avec nous très lentement. Je vois mon trek "s'écrouler" et je pleure. Nous nous arrêtons souvent pour me reposer. Lors de l'un de ces arrêts, un vieil homme vient à notre rencontre et demande à Tej ce qui m'arrive. C'est un Chaman, il se met à toucher ma jambe, à faire des incantations et à cracher à l'endroit où j'ai mal. Il est sale et répugnant, il est nu sous une longue blouse, son crachat est jaunâtre, ses ongles sont noirs et très longs. Tej lui fait une offrande et nous continuons notre descente.
Nous devions manger aurpès d'un point d'eau au milieu de nulle part mais cette fontaine est tarie. Nous allons un peu plus loin dans un hameau où les porteurs et les cuisiniers ont installé la grande bâche bleue près d'un tas de fumier. A notre arrivée, Mander me fait un massage avec de la résine de canabis.
Le repas est comme d'habitude avec toasts, rostis, pommes de terre, légumes, crudités et ananas au sirop. J'offre un hochet peluche, un foulard et des bijoux à une jeune maman qui porte le berceau dans son dos avec un très joli bébé.
Nous continuons la descente infernale avec mon genou qui me fait énormément souffrir. La dénivelée négative est de 1200 m car nous descendons jusqu'à la rivière Buri Gandaki. Je suis complètement dépressive et je n'arrête pas de pleurer. Je vois tout en noir.
Finalement nous arrivons à Khorla Besi où nous allons jusqu'au torrent pour faire un brin de toilette. L'eau est glacée et je veux laver mes cheveux à la fontaine mais les népalais qui sont présents autour, refusent et m'indiquent qu'il faut aller dans le torrent. J'abandonne donc l'idée et rentre dans ma chambre (car nous sommes dans un lodge) pour me reposer. Gérard va prendre le thé pendant que je m'organise un peu pour le lendemain. Seulement, sans le faire exprès, il m'a enfermé avec le verrou. Heureusement qu'il s'en ai rendu compte et qu'il est revenu me chercher car j'étais au bord de la crise de nerfs.
Notre chef cuisinier nous a préparé une soupe à la tomate et deux grandes pizzas avec des légumes, des pommes de terre, des épinards et de la mangue au sirop.
Je prends un petit calmant avant d'aller me coucher.
Ensuite, nous allons visiter le village et dès notre entrée, les femmes nous apposent une nouvelle tikka et nous offrent une écharpe de bienvenue, appelée Khata. Nous allons tout d'abord voir la maison de Tej.
Puis nous visitons le dispensaire.
Nous sortons du village et contournons longuement les montagnes avant de commencer à descendre assez rudement.
Brusquement, je ressens une douleur intense au genou et je n'arrive plus ni a plier mon genou ni à me tenir sur cette jambe gauche. Je laisse partir le groupe en avant et un sherpa m'aide à marcher. Tej est aussi à mes côtés. Gérard s'arrête pour continuer la marche avec nous très lentement. Je vois mon trek "s'écrouler" et je pleure. Nous nous arrêtons souvent pour me reposer. Lors de l'un de ces arrêts, un vieil homme vient à notre rencontre et demande à Tej ce qui m'arrive. C'est un Chaman, il se met à toucher ma jambe, à faire des incantations et à cracher à l'endroit où j'ai mal. Il est sale et répugnant, il est nu sous une longue blouse, son crachat est jaunâtre, ses ongles sont noirs et très longs. Tej lui fait une offrande et nous continuons notre descente.
Nous devions manger aurpès d'un point d'eau au milieu de nulle part mais cette fontaine est tarie. Nous allons un peu plus loin dans un hameau où les porteurs et les cuisiniers ont installé la grande bâche bleue près d'un tas de fumier. A notre arrivée, Mander me fait un massage avec de la résine de canabis.
Le repas est comme d'habitude avec toasts, rostis, pommes de terre, légumes, crudités et ananas au sirop. J'offre un hochet peluche, un foulard et des bijoux à une jeune maman qui porte le berceau dans son dos avec un très joli bébé.
Nous continuons la descente infernale avec mon genou qui me fait énormément souffrir. La dénivelée négative est de 1200 m car nous descendons jusqu'à la rivière Buri Gandaki. Je suis complètement dépressive et je n'arrête pas de pleurer. Je vois tout en noir.
Finalement nous arrivons à Khorla Besi où nous allons jusqu'au torrent pour faire un brin de toilette. L'eau est glacée et je veux laver mes cheveux à la fontaine mais les népalais qui sont présents autour, refusent et m'indiquent qu'il faut aller dans le torrent. J'abandonne donc l'idée et rentre dans ma chambre (car nous sommes dans un lodge) pour me reposer. Gérard va prendre le thé pendant que je m'organise un peu pour le lendemain. Seulement, sans le faire exprès, il m'a enfermé avec le verrou. Heureusement qu'il s'en ai rendu compte et qu'il est revenu me chercher car j'étais au bord de la crise de nerfs.
Notre chef cuisinier nous a préparé une soupe à la tomate et deux grandes pizzas avec des légumes, des pommes de terre, des épinards et de la mangue au sirop.
Je prends un petit calmant avant d'aller me coucher.
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